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Menace 3
Menace
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Chapitre 3
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La connexion verdâtre est très mauvaise, et elle soupire, exaspérée.
« Dans le contexte du machin, pourquoi tu me prends le chou, déjà ? »
La réponse du type raisonne, baragouinée et avinée, inintelligible.
Hermione entrouvre sa porte d’entrée pour laisser passer Pattenrond et coupe dans un même geste la communication par cheminette, pour ne parvenir qu’à se cogner violemment le petit doigt contre le marbre ébréché de la cheminée, lâchant un très élégant ‘merde !’ suivi d’un hurlement de douleur, puisqu’en sursautant, elle a fait tomber son tisonnier dans les braises déjà redevenues rouges. Lesquelles ont projeté une étincelle contre son bas droit, bien décidé à fondre contre la peau de sa jambe.
Douloureux.
Très douloureux.
Elle oublie néanmoins sa douleur lorsque sa porte d’entrée est violemment ouverte, menaçant de sauter de ses gonds et faisant bondir à la fois Hermione et ce pauvre vieux Pattou, qui se hérisse autant que sa volumineuse fourrure orange le permette, semblant donc doubler son volume déjà non négligeable.
Il surgit, tel un téné-preux chevalier en robe de chambre verte, pour une fois pieds nus plutôt qu’en chaussons, et, ô étonnement suprême, dressé de toute sa fière et imposante hauteur.
Et en position de combat.
Non conventionnelle : très jiu-jitsu de la main gauche, sorcière à droite, avec sa baguette d’ébène.
La question qui la brûle depuis si longtemps sort enfin.
« Comment avez-vous eu une telle baguette à onze ans ? »
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oOo
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Elle se demande quelle curieuse tournure d’esprit lui fait émettre des phrases aussi douteuses en sa présence, alors même que le sieur s’est transformé en cinq ans de temps en imitation d’un vieillard décati : posture, démarche et style, bien que les traits, quoique acérés, les mains et les cheveux aient gardé leur tenue d’antan.
Quant à son regard…
Hermione pense qu’il n’a pas dû sembler jeune depuis bien longtemps, bien avant sa naissance.
Cet homme-là a commencé à trop avoir vu à un âge où l’innocence…
Ses pensées sont interrompues par le dos de Severus, qui semble soudainement se casser en deux, l’avachissant complètement.
Severus vient en effet de constater qu’il n’y a aucun danger.
Sa baguette disparaît sans qu’Hermione saisisse comment et il ignore sa question d’un « Votre bas est tâché » qui renvoie le regard d’Hermione à sa jambe. L’autre bas toujours roulé sur sa cheville, puisqu’elle était en train de se préparer pour aller au travail, elle tire l’intact puis l’abîmé de deux gestes rageurs.
« Brûlé, en fait » précise-t-elle avec une grimace de douleur en voyant sa peau tirée au passage. « Trop tard pour en prendre d’autres ou parler » rage-t-elle après un coup d’œil à sa montre. « Je déteste les réveils cuités de Ron… Vous allez avoir du temps pour trouver une excuse, Severus.
-A quel propos ?
-Votre entrée fracassante. Pattou ne s’en remet pas » souligne-t-elle. Le gros chat affiche en effet un dos hérissé.
« Le commun des mortels s’inquiète certainement sans agir en entendant une voisine hurler ainsi ; je m’y refuse » lâche-t-il avec un élégant dédain. « Ne devriez-vous pas être déjà partie ? » poursuit-il sans pause.
« Il me reste trente secondes, disons » soupire-t-elle en enfilant de sages souliers plats et beiges.
« Je vous accompagne en bas » annonce Severus d’un ton qui n’est pas vraiment un ordre mais ne peut se refuser.
Elle descend rapidement les étages et n’hésite qu’un instant devant sa boîte à lettres –pas le temps.
Elle disparaît dans la rue après un signe de main à l’attention de Severus.
Lequel est enchanté de pouvoir fouiller le courrier de la belle aussi facilement.
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oOo
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« Voici le torchon du jour » lance-t-il à son supérieur, avec l’objet du délit, en guise de salut.
Harry observe, sourcils froncés, le parchemin de bonne facture et l’encre à reflets métalliques.
« Y en a encore pour un gallion de matière première, non ? » demande-t-il alors que la réponse se trouve sous ses yeux. Severus ne répond pas, préférant parcourir les notes de service récentes. « Je suis navré de demander ça, mais je peux te la confier ?
-Aucun souci » acquiesce Severus, l’air confiant. Il adore cette mission.
Le pli est décacheté, parcouru, copié pour le dossier et rendu à son état originel.
Moins de vingt minutes plus tard, il est de retour dans la boîte, avec tout son courrier ministériel –factures et publicités.
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oOoOoOo
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Note de Cricri: mais qu'est-ce que c'est que cette histoire... elle est sous haute surveillance mais pourquoi? Aë tu aimes faire durer le suspense... mais cette image de Sevy en fin de vie (quoiqu' animée quand sa belle est en danger!) me laisse perplexe... est-il en mode camouflage ... est-il un caméléon notre vil serpentard????
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Note de Sockscranberries : Ok résumons ce que j’ai compris : Hermione reçoit des menaces et du coup Harry envoie Severus enquêter…
Des menaces de qui ? Pourquoi ? Mystère et boule de gomme !
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Lesquelles ont projeté une étincelle contre son bas droit, bien décidé à fondre contre la peau de sa jambe. (Brrr ça doit faire mal)
Douloureux.
Très douloureux. (Bon jusque là, elle n'a pas de chance!!)
Elle oublie néanmoins sa douleur lorsque sa porte d’entrée est violemment ouverte, (je trouve qu'on rentre un peu facilement chez elle... même pour une sorcière c'est un peu facile!)
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Il surgit, tel un téné-preux (j'adoooooore!!!) (Joli jeu de mots !) Aë : ^^’
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Ses pensées sont interrompues par le dos de Severus, qui semble soudainement se casser en deux, l’avachissant complètement. (Je répète : quelle tristesse !)
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Lequel est enchanté de pouvoir fouiller le courrier de la belle aussi facilement. (Bizarre)
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Menace . Chapitre 4 . Severus s'arrange pour la voir rentrer. Elle grimpe les premières marches de l'escalier avant de se rappeler qu'elle n'a pas relevé son courrier au matin. Elle redescend et ...
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