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les fanfics d'Aë

De l'intérêt des lois fic OS 4 Theo

24 Juin 2015 , Rédigé par Aësälys Publié dans #De l'intérêt des lois

Alors… J'ai envie de faire écho à Loufoca Granger pour son coup de gueule contre E L James. Je n'ai pas le succès de Loufoca (j'en suis loiiiiiiiiiiinnnn) et ce n'est pas ce que je recherche, mais peut-être certains liront ici ce qu'ils ne liront pas là-bas.

On sait jamais ^^

Je ne suis pas aussi dégoûtée que Loufoca à propos de la genèse de Fifty Shades of Grey/cinquante nuances de Grey. Ptet parce que je suis très blasée sur certaines choses. Ca doit être quelque chose comme ça. J'ai subi tellement de mensonges, de coups, de tromperies et toutes ces saloperies-là que je suis… Démolie, je pense. Sur certains points, je pense ne pas me rebâtir. Je suis un peu réparée sur d'autres, mais… Je suis ce que je suis. Aussi bancal que soit le résultat.

Donc, disais-je, ça doit être pour ça que je ne suis pas étonnée et pas aussi dégoûtée que Loufoca Granger (ô grande déesse du DMxHG, allez la voir même si vous n'aimez pas trop le couple, son calendrier de l'avant de 2011 vous fera sûrement changer d'avis, ça a été le cas pour moi) à propos du mensonge et du vol qu'est cette trilogie.

E L James est un fanficeuse, autrefois connue sous le pseudo de « Snowqueens' icedragon ». Elle a écrit une fic UA sur Twilight, qui a eu du succès. A ce point vient mon désabusement. Elle a retiré sa fic de son blog et du/des sites où elle l'avait fait paraître, puis en a changé le titre (Master of Universe est devenu Fifty shades of Grey, donc) et les noms des personnages. Isabella/Bella est devenue Anastasia/Ana et Edward est devenu Grey.

Miss (en fait madame, mariée avec deux enfants) James a donc habilement contourné les lois du copyright (Loufoca, si j'ai l'immense honneur de te compter parmi mes lectrices, c'est l'explication) vu que son UA était dans le monde réel et ne reprenait que les noms et certaines situations ainsi que certains éléments de l'attitude, du physique, etc : Bel- euh, Ana est maladroite, mais elle a les yeux bleu, Grey a la même couleur de cheveux mais est plus âgé.

Bref. Fifty Shades est une arnaque. Vous pouvez toujours le lire gratuitement et légalement sur internet. E L James a TROMPE le monde de la fanfiction en reprenant sa fic UA pour en faire son propre monde.

Honnêtement, je n'aurai pas été déçue, blasée ou je ne sais quoi si elle avait repris le principe de sa fic pour en faire un roman qui lui soit entièrement personnel, ou suffisamment modifié celui-ci pour qu'on ne reconnaisse pas Bella partout.

C'est surtout la manip que je trouve naze… Enfin je ne sais pas. Ca me laisse une amertume, vous voyez ?

Allez, je vous fous la paix ^^ Retournons à nos sorciers.

.

oOoOoOo

.

Petite Note : Ce OS arrive maintenant car il m'a été demandé… Je l'avais déjà en tête mais je le couche sur papier plus tôt que prévu. (enfin… Il a mis pas mal de temps à être écrit, mais je ne pensais pas l'écrire aussi tôt dans la série d'OS…)

Cette fic est un cadeau d'anniversaire pour Akhi (avec beauuucoup de retard). J'espère que tu vas vite revenir, Akhi, tu me manques -_-

Bonne lecture !

Tiens, tant que j'y pense : ici, le rating M est justifié ^^

Et je pense à donner un titre personnel à chaque histoire… Ca vous dit ?

oOo

oOoOoOo

oOo

C'est sans doute la plus belle chose qu'il ait vue de sa vie.

Sa main glisse lentement sur la ligne charnue, dans le pli, puis remonte tout doucement vers la colline. Il saisit doucement la fesse, la câline un peu avant de reprendre son ascension.

Lorsqu'elle se réveille –« Enfin ! » s'énerve une partie de lui, qu'il nommerait luxure ou sexe s'il en avait envie- elle glisse lentement de côté, dévoilant son sein gauche, celui qui a un petit grain de beauté parfaitement rond. Elle ouvre doucement les yeux. Sa bouche s'ouvre à son tour, et elle dit : « Ah ! ».

A son intonation, il sait qu'elle va lui faire mal, sans le vouloir ni s'en rendre compte, comme toujours.

« Pourquoi es-tu encore là ? »

Et voilà. Comme toujours.

Il ne répond pas. Elle ne semble pas comprendre qu'il est sincèrement et irrémédiablement amoureux d'elle. S'il ne restait pas, il serait malheureux. Il est ici, avec elle, en temps que partenaire de sexe, à cause de sa propre bêtise, mais ne pas rester après l'avoir baisée serait… Plus douloureux encore, sans doute.

Il embrasse sa joue, puis sa bouche, rapidement, sans lui laisser le temps d'y répondre. Ensuite, il saisit sa cuisse, la tire vers lui, puis vient s'installer au dessus d'elle. Tout en tirant sur les oreillers, elle se cambre pour mieux s'installer, et il en profite pour saisir ses seins et les malaxer.

Elle est encore humide de leur nuit, et ce petit rappel vient amplifier cela… Quelques secondes lui suffisent : il lâche les deux globes, s'installe entre ses cuisses et la pénètre.

C'est rapide, un peu brutal, et elle jouit vite, un peu faiblement, en émettant un petit gémissement étouffé.

Alors, il se lâche, et s'enfonce autant qu'il le peut et aussi fort qu'il le peut dans ce corps adoré, dans ce sexe serré. Son premier orgasme n'est pas tout à fait redescendu, et il remonte de suite.

Cette fois, elle crie, et lui jouit en elle.

oOo

Quand il est avec elle, il n'y pense pas, mais sinon, il se dit toujours que chaque seconde passée hors de son corps, ou loin de lui, est une seconde gâchée.

Dire qu'avant elle, il pensait ne pas vraiment aimer ça –le sexe, les filles, la séduction et tous ces trucs.

Quelle erreur. En fait… C'est juste qu'il n'aimait pas trop le sexe avec les autres. Avec elle, c'était juste…

Comment dire… Lorsque Malfoy –fils surtout, quoique le père se vantait quelques fois de ses exploits sexuels une fois alcoolisé, même légèrement- en parlait, ça semblait juste… Super. Excitant. Génial.

Bref, tous ses mots qui parlent de bonheur et de plaisir, tous en même temps. Alors quand il avait couché avec une fille et qu'il s'était… Pas ennuyé, mais pas vraiment amusé non plus, que son sexe avait fait son office sans qu'il ait eu d'orgasme… Il avait cru qu'il n'aimait pas ça, tout simplement.

Alors, quand il l'avait vue dans son bureau, assise sur son visiblement très mauvais fauteuil, il s'était senti, dans cet ordre :

Parfaitement idiot, type Crabbe/Goyle

Parfaitement incapable, type … Les même

Incroyablement excité, que ce soit par ses yeux, sa bouche ou ses mains, mais aussi par ses jambes, malgré le fait qu'il ne les voyait pas, car elles étaient sous le bureau

Sur le point de perdre son client, et donc toute la communauté gobeline, ce qui aurait été très –très TRES- mauvais pour son cabinet.

Il s'était vaguement repris, avait fait ce pour quoi il était là et avait élégamment souri, ô miracle et merci Merlin, avant de sortir en refermant la porte derrière lui, après avoir failli oublier son client quelque part entre la sorcière Désir Incarné assise sur son fauteuil et la sortie.

Il avait passé deux heures, plus tard dans la même journée, à fixer différents parchemins, se demandant si, pour l'inviter, il valait mieux :

Le parchemin luxueux à en-tête du cabinet, avec sa calligraphie de « Nott, fils et associés, avocats »

Le parchemin luxueux à en-tête et blason Nott, lame d'argent, serpent d'émeraude et livre ocre sur fond de sable,

Un parchemin récupéré dans sa corbeille, et où les mots « appeler SS, DM et NR par cheminette AUJOURD'HUI » bavaient légèrement.

Pas franchement le plus adéquat.

Dans le même temps, il avait pensé demander à sa secrétaire à faire l'invitation elle-même, mais avait pensé à la sorcière désirable ouvrant son parchemin pour découvrir « Nott, fils et associés, avocats » en en-tête, et en avait tremblé d'horreur.

Ca aurait plus ressemblé à une convocation au tribunal qu'à autre chose.

Cela l'avait bien évidemment renvoyé à sa précédente interrogation, c'est-à-dire quel parchemin utiliser, d'où le temps employé à ce ô combien épineux sujet.

Il n'avait été interrompu que par l'arrivée d'un client.

oOo

Le client expédié, il avait perdu ses parchemins, et en avait conclu qu'il ne lui restait plus qu'à y aller lui-même. Il s'était vaguement dit qu'elle pourrait apprécier de l'avoir en face pour ce type de demande.

Il l'avait vue, s'était approché, et alors, le drame advint : son odeur superbe et délicieuse et appétissante et …

Il avait une monstrueuse érection, et avait donc pris la fuite avant que quiconque ne la voit.

Heureusement, les toilettes des hommes étaient proches.

oOo

Malheureusement, le même phénomène s'était produit à chaque tentative.

Ok, son érection n'était pas toujours provoquée par son odeur, mais le reste n'était pas plus glorieux.

La deuxième tentative avait été arrêtée par la démarche de la belle. Evidemment, la voir de dos signifiait apprécier son admirable popotin, d'où le souci.

La troisième avait été sa voix… Elle avait lâché un charmant petit « oh » en voyant une petite tache sur sa manche, en sortant de la cantine du Ministère.

La quatrième avait été son adorable décolleté –sa peau crémeuse, la naissance de ses seins qu'il pouvait juste deviner…

.

A présent, il avait envie de pleurer.

oOo

Il avait tenté d'expliquer son problème à son père, qui avait conclu l'histoire d'un « ô pitoyable jeunesse étouffée d'hormones ».

Il avait ensuite essayé Blaise Zabini, dont la réputation de tombeur n'était plus à faire. Après avoir explosé d'un rire qui ne s'était arrêté que par la douleur –ses fantastiques abdominaux avaient fini par refuser le supplice- il avait donné une trentaine de conseils qui ne lui servaient strictement à rien.

Bon, soyons honnête : ses histoires d'amazone, de pince de crabe et autre pont suspendu seraient peut-être utiles une fois qu'il aurait réussi à l'inviter et à mener à bien un ou plusieurs rendez-vous.

Evidemment, pour cela, il fallait réussir à obtenir un rendez-vous.

Il avait donc poursuivi Draco Malfoy sur deux cent mètres de Chemin de Traverse pour lui payer un verre –ou n'importe quoi- et lui soutirer un conseil pour virer cette érection.

Bien évidemment, la virer sans risquer de la bloquer les trois heures suivant l'invitation, car avec de la –en fait, beaucoup, il ne se faisait presque pas d'illusion sur ce point- de chance, il pourrait en avoir besoin. Cet élément éliminait d'office les potions et sortilèges, merci pour lui.

Draco avait arqué un sourcil tellement parfait qu'il pouvait être soupçonné d'épilation, et démontré une fois de plus qu'il n'était pas qu'un blondinet aristocrate au physique un peu trop parfait.

« Pourquoi l'invites-tu habillé en costume ?

-Qu-Quoi ?

-Il suffit que tu portes des robes amples. Vas-y après une plaidoirie, comme ça tu sauras si elle le bon goût de voir la classe que tu dégages et l'honneur d'être invité par « Nott, fils et associés », fils. »

Il avait lissé un pli imaginaire de sa robe sur mesure, avant de demander « Au fait, c'est qui ? ».

oOo

Effectivement, c'était l'idéal. Point par point :

Il avait une classe phénoménale en robe d'avocat.

Au pire il avait toujours la possibilité d'inviter sa collègue ou n'importe quelle autre. Argh. Il n'en avait aucune envie.

Ca cachait parfaitement et sans une once de ridicule son érection. Youpi.

oOo

Effectivement, et sans qu'il comprenne vraiment pour quoi, elle avait dit oui. Un second souci s'était alors immédiatement posé.

« Où allons-nous ? » avait-elle immédiatement demandé.

Son érection avait laissé suffisamment de sang dans son cerveau pour qu'il lâche un « Tu verras » avant de la saluer, certes poliment mais de manière trop guindée. Puisque c'était le seul à avoir été utile, il retourna voir Malfoy fils.

« Je ne sais pas où l'emmener… »

Il avait arqué son toujours trop parfait sourcil, avait vaguement ricané.

« Tu ne pouvais pas y réfléchir avant ? Je te croyais plus sensé et mieux organisé que ça….

-Oui, moi aussi. Alors ?

-Tu veux dépenser combien ?

-Je m'en fiche !

-Dans ce cas, l'Arabesque

-Non, c'est clinquant. C'est une fille sobre.

-Bon. Le lutin grivois

-Je veux me mettre en couple, pas chercher un partenaire de triolisme !

-Ah oui ? Bon. L'escabèche

-Je ne veux pas un truc trop moderne !

-La chaise boiteuse est…

-Pas de pub, voyons !

-Tu me gaves, Nott. Amène-la dans une bibliothèque et fous-moi la paix ! »

Il y eut un instant de flottement, puis l'héritier Malfoy demanda « Me dis pas que c'est la … »

Il fut Nott-oirement ignoré.

oOo

OK. Ce premier rendez-vous avait été une série d'erreurs. Il se les était listées ainsi :

Il n'aurait pas du lui proposer de la rejoindre dans un coin sombre

Elle n'aurait pas du avoir un tel décolleté

Il n'aurait pas du demander de table à l'écart

Il n'aurait pas du boire autant

Il n'aurait pas du lui faire du pied

Il n'aurait pas du lui proposer d'aller chez lui

Ce qui, en fait, en venait à dire qu'il était un foutu adolescent plein d'hormones et qu'il n'avait pu s'empêcher de lui sauter dessus en privé et de baver sur ses agréables proportions en public.

Et ça aussi, c'était un doux euphémisme.

Il avait passé deux heures à parler en fixant alternativement son visage –Merlin, ses yeux, Merlin, sa bouche…- ses seins –par tous les dieux son tailleur risquait sa réputation avec ce type de pantalon aussi mal… adapté à l'anatomie masculine !- et ses jambes, avant de la ramener chez lui pour lui écraser la bouche de la sienne.

Avant de la prendre contre la porte.

Puis sur le tapis.

Et enfin sur un bord du lit.

.

Et elle avait encore ses chaussures.

oOo

Alors, d'une certaine manière, il état particulièrement compréhensible qu'elle croit qu'il ne la voyait que pour le sexe, ce qui :

N'était pas sa volonté, même si les faits semblaient prouver le contraire

Excluait toute volonté d'exclusivité, donc il ne pouvait se montrer jaloux, même si Weasley avait tendance à la tripoter après deux Whisky Pur-Feu

Excluait tout romantisme, même s'il avait acheté cette paire de boucles d'oreilles deux mois auparavant et n'avait toujours pas osé lui offrir.

Oui, Theodore Nott se sentait parfaitement idiot.

oOo

Il sourit tout le temps, pensa-t-elle tout d'abord.

Puis elle vit qu'en fait… Il lui souriait tout le temps.

Alors elle commença à lui rendre son sourire.

Elle… Ne l'aimait pas.

Elle l'appréciait, et c'était visiblement réciproque. En tout cas, il prenait le temps de lui donner du plaisir, chaque fois, même lorsqu'elle prenait beaucoup de temps.

Et elle criait sous ses coups de reins.

Elle rougit et releva la tête de son dossier élimé.

« Dans ce cas, je pourrais venir passer vous voir à Poudlard, disons…

-Vendredi, de préférence.

-D'accord. A dix-huit heures, ça irait ? »

oOo

Elle gribouillait ce qu'il lut comme étant « SS P V 18h » sur une note alors qu'il entrait dans le bureau.

« Bonjour, ma toute belle…

-Theo… Comment allez-vous ? »

Oh, oui, elle sait comment lui faire mal.

« Tutoie-moi, s'il te plaît.

-Je suis au travail !

-Et alors ? Nous sommes de la même génération, je ne viens pas à titre professionnel, et nous sommes… »

Prononcer « ensemble maintenant »… Il craint que cela devienne un arrêt de mort, la décapitation programmée de leur relation.

Elle sourit.

« Theo… Comment vas-tu ? »

Elle a repris le même ton, mais ça sonne bien mieux.

« Je te répondrais en fonction de ta réponse. Voudrais-tu me rejoindre vendredi pour une danse, et un dîner ? Je suis invité par le Magenmagot à leur… sauterie annuelle.

-A quelle heure ?

-17h30 serait parfait.

-Dans ce cas, je dois refuser. J'ai déjà rendez-vous à 18h.

-AVEC QUI ? »

Ca a fusé avant qu'il puisse se contenir. Ca a juste fait « pop », comme ça, avant d'exploser.

Et elle… est visiblement terrifiée.

Alors, il prend la fuite.

oOo

Luna Lovegood voit Theodore sortir en courant du bureau d'Hermione. Elle retrouve son petit sourire rêveur quelques secondes, le temps d'entrer et de voir le visage défait d'Hermione.

Il pourrait l'avoir frappée, ou insultée, ou elle ne sait pas quoi, à en croire ces larmes qui coulent à flot et ces tremblements qui la secouent.

Elle sait que ce n'est pas le cas, car elle a vu l'attitude du fils Nott face à Hermione.

Il est temps qu'elle agisse.

Mais avant, il faut réconforter Hermione, ce qu'elle s'empresse de faire.

oOo

Un hibou brun porteur d'une enveloppe douteuse –Merlin, du mauve tacheté de gris…- rattrape Theodore devant son bureau. Il jette un œil à l'enveloppe, pensant avoir à faire à une mauvaise publicité pour une quelconque agence matrimoniale.

Les lettres agrémentées de petits dessins lui font hausser les sourcils. Il connaît la relation qu'il y a entre les deux, alors… Peut-être…

oOo

Ce plan est atrocement gryfondorien. Alors, forcément, il n'envisage pas l'échec. Lui, en bon petit serpentard, l'envisage parfaitement. Mais d'abord, il doit habilement vérifier l'information auprès du Grand Serpentard.

Avec un peu de chance, il ne sera pas accueilli par un sortilège de magie noire.

Argh.

Il ne va pas survivre à sa petite furie brune.

oOo

En le voyant tenter de prendre un air déterminé, il arque son noir sourcil. Il pense à me désarmer préventivement, puis pense à la photo de Crivey.

Merlin, même sans baguette, il ne fera pas le poids face au sorcier quarantenaire.

Il se sent particulièrement minable, et se dit que, finalement, si sa douce furie veut le potionniste émérite, il ne peut rien faire pour s'y opposer.

Il s'apprête à tourner les talons quand un « Ayez l'amabilité d'expliquer pourquoi vous êtes venu me déranger, M. Nott. » l'interrompt.

« Bonjour, Professeur Snape. Une connaissance du Magenmagot m'a demandé si vous seriez disponible pour vous joindre à nous ce vendredi à partir de 18h.

-Quelle connaissance ?

-Gneur-m-grabz. »

Evidemment. Il aurait du s'en tenir à la version gryfondorienne et lui demander s'il avait rendez-vous avec sa p'tite chérie

« Votre mensonge était pitoyable. Trouvez mieux. »

Il s'apprête à lui boucler la porte au nez.

« Professeur ! »

L'autre lâche la poignée de la porte et arque à nouveau son sourcil.

« Parlez, Nott ! J'ai mieux à faire qu'attendre que vous vous décidiez !

-Pouvez-vous me donner les noms des femmes que vous fréquentez actuellement ?

-Merlin. Je ne pensais pas vous entendre dire une absurdité aussi grande. En quoi cela vous concerne-t-il ? »

Theo se sent soudain pitoyable. Et… oui… Larmoyant.

« Je vous interdit de pleurer, Nott !

-J'pleure pas, Monsieur.

-Tant que cette larme restera sur votre œil, nous ferons comme si elle n'existait pas. Bon. Je présume que vous vous fichez de la vie de Minerva, tout comme de mes différentes connaissances féminines de plus de 30 ans. Ce qui résume donc la liste à Miss Lovegood et Miss Granger. Vous parliez de vendredi, ce qui élimine la première. Sous quel prétexte surveillez-vous ses fréquentations ? Une affaire en cours ?

-Oui, Professeur Snape.

-Un nouveau mensonge… Vous vous surpassez, Nott ! Je m'en contrefiche, après tout. Tant que Miss Granger reste professionnellement opérationnelle, vous avez le champ libre.

-Professionnellement… ?

-Elle est chargée de mes paperasses ministérielles. Allez la retrouver, Monsieur Nott. Vous perdez du temps. »

oOo

Il a, comme toujours, son cadeau en poche. A cela, il a ajouté :

Sa tenue de soirée : si ça marche, il pourra y aller correctement équipé.

Une tenue de soirée pour elle : il n'a aucune idée de sa garde robe, et aimerait bien qu'elle soit éblouissante, histoire de déstabiliser certains confrères. Enfin, plus éblouissante que d'habitude

La parure complète. C'est excessif mais il… enfin, il fantasme sur son corps nu portant les bijoux Nott

Il se rappelle ses larmes et les siennes reviennent.

Il arrive chez elle avant elle, et n'a aucune idée de ce qu'il pourrait faire.

Alors, elle arrive, et elle a de nouveau l'air paniquée.

« Theo ! Tu…

-Hermione. Ecoute-moi, s'il te plaît. »

Elle sort visiblement du travail. Elle a toujours son tailleur assez moche et sa cape robuste. Elle tient son courrier à la main.

« Je suis désolé pour tout à l'heure. Je n'avais aucun droit de te parler ainsi, ni même de réagir à ça.

-J'ai cru que…

-Que quoi ?

-Que tu allais me frapper. »

Elle pleure à nouveau. Il veut mourir.

« Theo… Embrasse-moi, s'il te plaît. »

Comme toujours, il ne peut aller contre sa volonté.

En un instant, il est contre elle. Il saisit ses hanches à pleines mains –délicieuses courbes- et l'embrasse.

Très doucement.

Trop doucement : elle mord.

« Eh…

-Ne me fais pas languir ! »

Ah oui ? Très bien.

Ses mains glissent plus bas, le long de ses cuisses, puis derrière, et il attrape fermement ses fesses. Il pense un instant à la mettre sur une table… Mais la dernière fois, elle a cédé, et il n'a pas envie de risquer à nouveau une fracture pénienne, merci pour lui.

Il caresse ses cuisses et ses fesses, rapidement, tout en approfondissant leur baiser.

Visiblement –sensiblement- leur explication n'est pas pour maintenant.

oOo

Après deux orgasmes, elle est toujours tremblante. Après un seul, la serrer un peu plus dans ses bras et la frotter de ses mains suffit, mais après deux… Il faut attendre. La première fois qu'elle a ainsi tremblé, il a eu peur. Très peur. Puis elle lui a expliqué.

C'est la preuve de son plaisir.

Maintenant, quand elle tremble, il est heureux.

Au moins, il est capable de lui faire ça.

« Hermione… Tu veux bien m'accompagner à cette soirée du Magenmagot ? »

.

oOoOoOo

.Note d'Aësälys : Oui, je l'écris en entier, histoire que vous vous rappeliez que c'est ça, mon pseudo. Theo m'a donné du mal. Sexuellement, je voulais qu'il se déchaîne, il l'a fait, mais il a pas voulu que je regarde, donc je ne sais pas trop s'il a été excentrique ou pas o_O

A venir… Je vais faire plusieurs OS dits d' « interlude » qui seront dans le même univers que le prologue, sans être forcément en lien avec la loi matrimoniale, mais… Seront communs à toutes les histoires. Donc principalement des évènements passés. Je veux que vous voyiez Miss McNair en action, ainsi que Nubilia adolescente. Et d'autres trucs, comme une manipulation d'Hermione que j'ai en tête depuis le début.^^

De l'intérêt des lois fic OS 4 Theo
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