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On blesse toujours ceux que l'on aime 1
Note de Tattooshadow: J’étais d’humeur émotive quand j’ai écrit ça. Ce n’est pour l’instant qu’un one-shot, mais ça pourra changer à l’avenir.
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Aë : Il y a deux chapitres pour la fic complète ^^
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On blesse toujours ceux que l’on aime
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Être seul n’avait jamais été tâche aisée, malgré ce que certains pouvaient croire. C’était simplement une barrière contre ceux qui l’entouraient. C’était une manière de se protéger de la douleur qu’il endurait chaque jour et chaque nuit. Il repoussait tout le monde. Il détestait le monde.
Quand Severus Snape était plus jeune, il était avide de plaire et ouvert aux émotions, mais avec les années, les abus avaient empiré, et lui était devenu de plus en plus renfermé. Il était devenu froid avec tous ceux qui l’entouraient. La négligence est une des pires choses qu’un parent puisse faire à un enfant. La violence psychologique en était une autre. S’il avait été aimé alors qu’il grandissait, peut-être les choses auraient été différentes.
Il restait debout à la regarder pleurer. Il ne fit pas un geste pour s’excuser ou la réconforter alors qu’elle pleurait sur leur lit. Il avait été cruel avec elle avant qu’ils ne soient ensemble et il restait cruel avec elle à présent. Rien ne semblait réchauffer son cœur. Pas même les pleurs déchirants de son amante. Il fronça les sourcils et s’éloigna, l’ignorant totalement.
Elle leva les yeux sur l’endroit où il s’était tenu et sentit une nouvelle coulée de larmes chaudes sur son visage. Que devait-elle faire pour prouver qu’elle l’aimait? Combien de fois devait-elle lui dire à quel point il comptait pour elle? Combien de dîners devait-elle préparer ? Combien de fois devrait-elle nettoyer la maison ? Combien d’autres choses devrait-elle lui acheter ? Tout ce qu’elle lui demandait en retour était son amour. Elle ne se souciait pas de bagues en diamant ou de vêtements à froufrous. Elle ne voulait pas sa fortune, sa maison, ni une part de son travail ; tout ce qu’elle voulait était son amour. Malheureusement, cela semblait être trop demander.
Alors, elle attendit. Espérant. C’était triste, en fait. La plupart des gens avaient ces sentiments d’une joie à couper le souffle quand ils voyaient celui qu’ils aimaient, mais elle avait le sentiment qu’elle finirait par recevoir des excuses. Le temps passait et rien ne venait. Sa tête l’élançait, ses yeux brûlaient, et son cœur se serrait. Il n’avait pas répondu à ses attentes. Elle savait que son cœur ne pouvait plus tenir. C’était une bataille qu’elle avait cru pouvoir remporter, mais ce n’était qu’une guerre perdue d’avance. C’était sans espoir.
Il n’avait pas été aimé en tant qu’enfant. Il n’avait jamais été accepté à bras ouverts. Il n’avait jamais été le centre de l’attention de qui que ce soit. Des années de tourment, de trahison, et de douleur l’avaient transformé en cette coquille vide d’homme qu’il était. Elle sortit lentement du lit et de quelques mouvements de baguette, ses affaires furent empaquetées et envoyées par cheminette loin de Poudlard. Elle commença à écrire sur un parchemin alors que les larmes coulaient sur son visage.
Il ne la voulait pas. Il ne pouvait pas la vouloir. On ne traite pas ainsi quelqu’un que l’on aime, comme s’il n’était rien de plus qu’un peu de boue sur sa botte. On ne le repousse pas. On ne le fait pas pleurer avant de tourner les talons, après en avoir placé la faute sur la personne blessée.
Elle jeta un dernier regard sur la chambre à présent lugubre avant de baisser la tête et de rejoindre la cheminée. Les souvenirs des quelques fois où il lui avait réellement souri lui revinrent avant que les flammes vertes ne l’avalent. C’est tout ce que c’était. Des souvenirs.
Severus Snape entra dans la pièce, prêt à lui parler, et ne trouva qu’une pièce vide. Il lui fallut un moment pour réaliser que ses affaires avaient disparu. La compréhension le frappa, et il ne put que fixer la chambre si peu accueillante. Il ne voulait pas comprendre pourquoi son estomac se serrait douloureusement, ainsi que son cœur. Il ne pouvait sonder la raison pour laquelle il se sentait nauséeux. Lentement, il observa la pièce avant que son regard ne tombe sur le matelas, où elle était restée assise. Il tendit une main tremblante pour ramasser le parchemin.
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Mon très cher Severus,
J’ai tenté de te montrer que je t’aime. J’ai essayé de te prouver que mes sentiments sont sincères. J’ai tenté de te le dire, mais tu n’as pas écouté. Tu ne m’as pas donné une chance de te parler de mes sentiments. Tu te mets en colère lorsque je pleure. La plupart du temps, c’est toi qui me fais pleurer mais c’est de ma faute. Tu ne veux jamais pleurer. Tu dis qu’il est inutile de passer du temps en tête à tête parce qu’on se voit tous les jours au travail. Est-ce que rien ne compte pour toi ? Est-ce que je compte pour toi ? Je n’ai fait qu’essayer de faire de mon mieux pour répondre à tes attentes et cela n’est jamais assez bien. Je t’aime tant, et cela me fait plus de mal que cela ne réussirait jamais à t’en faire. Je présume que mon courage de Gryffondor me trahit, car je ne suis pas assez courageuse pour endurer une vie de solitude et de migraines. Pardonne-moi d’être une peureuse.
Je t’aime
Maintenant et à jamais
H.G.
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Severus relut la lettre au moins cinq fois avant que son monde s’écroule autour de lui. Il tomba à genoux, serrant le parchemin entre ses mains. Sa mâchoire se tendit, tentant de se mettre en colère pour ne pas pleurer, mais cela ne marcha pas. Elle avait raison. Il l’avait blessée, sans s’en faire de reproche. Il savait à présent qu’on ne doit pas repousser ceux que l’on aime et s’attendre à ce qu’ils restent. Sa barrière émotionnelle vacilla alors qu’il réalisait qu’il avait perdu la seule personne qu’il ait réellement aimée de sa vie.
« Hermione… »
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Note de Cutie Sunshine : eh bien... dans le genre « je porte des œillères mais ça va » il se pose là, le sevy !!
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Note de Anais-Stranger : C’est trop triste !! j’ai failli pleurer, surtout en lisant le message qu’Hermione lui laisse. L’effondrement émotionnel de Severus à la fin m’a fendu le cœur !
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Il fronça les sourcils et s’éloigna, l’ignorant totalement. (Oh le vilain Oo’)
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La plupart des gens avaient ces sentiments d’une joie à couper le souffle quand ils voyaient celui qu’ils aimaient, mais elle avait le sentiment qu’elle finirait par recevoir des excuses. (Ce serait une première !)
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Des années de tourment, de trahison, et de douleur l’avaient transformé en cette coquille vide d’homme qu’il était. (c’est pour ça qu’on l’aime ^^ je lui ferai bien un câlin tiens !)
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On ne le fait pas pleurer avant de tourner les talons, après en avoir placé la faute sur la personne blessée. (bah parfois malgré que l’on aime, on le fait:/)
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Il lui fallut un moment pour réaliser que ses affaires avaient disparu. (Fallait réagir avant mec)
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Sa barrière émotionnelle vacilla alors qu’il réalisait qu’il avait perdu la seule personne qu’il ait réellement aimée de sa vie. (Je vais pleurer !!!)
image légèrement retouchée ^^
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On blesse toujours ceux que l'on aime 2 (fin) - les fanfics d'Aë
On blesse toujours ceux que l'on aime . Cela faisait presque deux ans qu'Hermione Granger était sortie de la vie de Severus Snape. Pendant presque deux ans, Severus avait boudé et blâmé tout le...
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