Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
les fanfics d'Aë

Un été à York 12

28 Septembre 2014 , Rédigé par Aësälys Publié dans #cabepfir, #Un été à York (C)

Chapitre 12 – Chez les Boddingtons

.

It's as plain as the nose on your face
Nobody can deny
That sorrow must find its rightful place
~ Silje Nergaard, So Sorry for Your Love

.

C’est aussi visible que le nez au milieu de la figure

Personne ne peut l’ignorer

Cette peine doit trouver sa place légitime

~ Silje Nergaard, Tellement désolé pour ton amour

.

.

Mrs Neill ne l’avait peut-être pas remarqué, mais les autres, si.

Merde pensa Hermione lorsque Jake, le bibliothécaire de jour, l’informa –dès qu’elle arriva à la bibliothèque, le lundi après-midi- que Mrs Peewit voulait lui parler.

Alors que son cœur se serrait dans sa poitrine, Hermione monta à l’étage et frappa à la porte de la directrice, avant de l’ouvrir.

Mrs Peewit, impeccable dans sa chemise de soie rose pâle, assise de l’autre côté d’un imposant bureau de bois couvert de dossiers et de feuilles éparses. Derrière elle était suspendu un portrait d’Emily Brontë, à qui était dédiée la bibliothèque, entourée d’une photo de la Reine, de quelques diplômes, et d’autres peintures. Mrs Peewit finit de taper quelque chose à l’ordinateur avant de se tourner vers Hermione.

« Hermione, ma chère » commença-t-elle doucement en retirant ses lunettes, « qu’avez-vous fait ?

-Mrs Peewit, je…

-Je n’étais pas sûre de faire ce qu’il fallait en vous embauchant pour l’été. Oui, vous avez brillamment obtenu votre diplôme, mais vous n’aviez aucune autre référence.

-Je peux expliquer…

-A présent je sais que mon instinct était bon. Le rapport du Centre National pour la Conservations des Livres est arrivé ce matin.

-…

-Nous avons envoyé les deux premiers volumes des Douze Patriarcles que vous avez restaurés au Centre National pour une dernière vérification, et ils ont été impressionnés. Ils m’ont écrit ceci » Mrs Peewit tapota une lettre tapuscrite sur son bureau, « que le travail du restaurateur est parfait, et qu’ils ne voient que rarement une telle habileté. Mais ne restez donc pas plantée là, venez vous asseoir. »

Hermione atteignit la chaise, et son visage n’affichait aucune expression. Mrs Peewit poursuivit « Le Centre National m’assure qu’il va garder votre nom de côté pour un prochain projet de restauration nationale. Ils m’ont également suggéré de ne pas vous laisser filer –oui, de ne pas vous laisser filer- et j’ai trouvé que c’était un excellent conseil. Je dois en parler au Conseil de la Bibliothèque à notre prochaine rencontre, pour proposer que nous vous embauchions après votre stage. Ce serait pour commencer un contrat d’un an, et la suite dépendra de vous. Alors ? Qu’en pensez-vous ?

-Je ne sais pas quoi en penser, Mrs Peewit » bafouilla Hermione, abasourdie. « Je suis honorée de ce que vous avez dit, et de ce que le Centre National vous a écrit.

-Vous travaillez à présent avec nous depuis deux mois, ma chérie, et nous sommes très heureux de vous avoir. Vous semblez née pour travailler avec les livres. J’espère que le Conseil validera ma proposition et que vous serez également avec nous en septembre.

-Je… Je… Vous remercie, madame.

-Je vous en prie. Bien sûr, nous savons que vous êtes de Salisbury, mais ce ne sera pas un problème de rester un peu plus longtemps avec nous dans le nord, n’est-ce pas ? York est tout aussi charmant en hiver, vous savez. J’espère que vous n’êtes pas effrayée par un peu de neige. »

Avec toute la neige que j’ai vue à Poudlard, j’oserai dire que non.

Soudainement, le sourire de Mrs Peewit disparut et elle jeta un regard perçant à Hermione. « Vous n’avez pas de bon ami à Salisbury, n’est-ce pas ? »

Hermione secoua la tête.

« Ah, ah, pardonnez-moi. » Le sourire de Mrs Peewit étincela à nouveau. « Vous savez, avec une telle patronne » elle se tourna sur son siège et désigna le portrait d’Emily Brontë, « il est aisé de prendre les soucis amoureux au sérieux. »

Hermione retint un sourire. Si Mrs Peewit avait su sa conversation avec Snape…

« Bien sûr, la bibliothèque ne lui a pas toujours été dédiée » poursuivit-elle. « C’était une bibliothèque ecclésiastique, auparavant. Emily est venue ici une fois, avec son père, Patrick, qui était pasteur. D’une manière ou d’une autre, tandis que son père parlait avec le bibliothécaire, elle s’est faufilée dans les archives et a volé un livre. Amoretti de Spenser, si je ne me trompe pas. Charlotte Brontë l’a trouvé parmi les possessions d’Emily après sa mort, et elle l’a renvoyé à la bibliothèque avec le manuscrit d’un des poèmes d’Emily en guise d’excuse pour avoir gardé le livre si longtemps. En retour, quand la bibliothèque est devenue publique en 1872, elle a adopté le nom d’Emily. C’était une décision assez courageuse, puisqu’Emily était une femme et que le statut des Hauts de Hurlevent étaient si contestés. »

Hermione acquiesça. Elle avait lu l’histoire qui avait amené la bibliothèque à prendre son nom avant de commencer à travailler ici. « Vous savez, Mrs Peewit » commença-t-elle sur un ton conspirateur, « même si j’apprécie les Hauts de Hurlevent, je préfère tout de même Jane Eyre.

-Cela me surprend. Je pensais que les jeunes gens préféraient les passions tragiques.

-Je préfère que l’héroïne épouse l’homme qu’elle aime » conclut Hermione.

.

oOo

.

Tu vois, Granger? Personne ne se soucie d’une porte de bibliothèque ouverte un dimanche.

Alors qu’elle retournait aux archives, la confusion d’Hermione ne diminua pas. Elle avait eu une offre d’emploi. Un emploi agréable. Mais dans une bibliothèque moldue.

Et la sélection pour la Bibliothèque Nationale Sorcière? Que suis-je censée faire en septembre?

Elle s’était préparée pour cela pendant des mois. Elle étudiait encore la bibliothéconomie sorcière la veille. La Bibliothèque Nationale Sorcière était l’endroit où elle était censée être. Ou pas ?

Le rapport envoyé par le Centre National pour la Conservation des Livres la rendait fière. Flattée. Mais cela ruinait aussi ses projets.

Devait-elle abandonner la sélection ? Retourner à jamais à une vie de moldue? Perdre son talent magique? Lui était-il permis de faire cela? Comment la société sorcière la considérerait-elle, si elle décidait de cacher indéfiniment ses pouvoirs ? Etait-ce bien… Moral ?

Granger, ne te tracasse pas ainsi.

Elle inspira, ferma les yeux, et souffla sans les rouvrir. Sur la table, devant elle se tenaient les tomes quatre et cinq des Douze Patriarcles, les deux seuls lui restant à restaurer. Comme elle l’avait prévu, la restauration serait complètement terminée d’ici la fin d’août ; elle avait déjà commencé le tome quatre. Elle caressa légèrement sa couverture abîmée. Que devrais-je faire, Frère Lucretius ? J’ai aimé vous réparer. Préféreriez-vous que je reste?

Elle avait besoin d’un conseil. Il lui fallait l’opinion de quelqu’un d’autre sur le sujet.

Au fait, maintenant qu’ils étaient à nouveau amis, Snape viendrait-il en fin de journée la raccompagner chez elle ?

Elle l’espérait.

Impatiente, elle enfila ses gants de protection et ouvrit doucement le quatrième tome à son marque-page.

.

oOo

.

C’était une bulle, après tout.

Quand elle sortit de la bibliothèque, à vingt-deux heures, personne ne l’attendait à la porte, et personne ne vient pendant le reste de la semaine. Il disparut à nouveau, comme il l’avait déjà fait une fois, comme si leur réconciliation n’était jamais advenue, ou qu’elle ne signifiait rien. Comme à Jorvik, leurs confidences étaient l’effet d’un étrange charme, enflammé par la nuit et le sujet adéquat, mais cela n’avait pas survécu au week-end. Chaque jour, la nuit passée ensemble dans le hall de la bibliothèque lui semblait plus irréelle, comme si elle avait été vécue par deux personnes qui n’existaient plus.

Bien sûr, il n’était pas obligé de venir à elle. Et elle n’avait pas besoin de l’aide de qui que ce fut pour traverser une rue et un pont.

C’était juste que pour la première fois il lui manquait. Et ce n’était pas seulement à cause de l’offre de travail ou d’un autre sujet de ce type. Elle pensait à lui pendant la journée, et ce n’était ni stressant ni déplaisant. Cela lui faisait de la compagnie, comme une odeur près de son nez.

Il était quelque part. Où, elle ne savait pas. Elle n’avait ni son adresse ni son numéro de téléphone. York était une petite ville, oui, mais assez grande pour qu’un homme y disparaisse.

Elle attendit un moment qu’il refasse son apparition, et qu’ils reprennent leur conversation.

.

oOo

.

Avoir des amis moldus qui ne savaient pas ce qu’était la Bibliothèque Nationale Sorcière, et des amis sorciers qui le savaient mais ne l’appréciaient pas franchement, ajoutait une sympathique touche schizophrène à la confusion d’Hermione. Dans sa vie divisée, elle avait l’habitude de cacher à ses amis les choses qu’ils ne comprendraient pas les uns les autres.

Finalement, elle appela chez elle et parla à sa mère de l’offre de Mrs Peewit.

« Suis ton instinct, ma chérie » répondit Jean Granger. « Pour nous, ça ne change rien. Il te reste du temps pour prendre ta décision, tout de même, et tu as toujours à passer la sélection avec Mrs Vand. Tu pourras choisir plus tard quel poste tu préfères.

Ne vous tracassez pas, Miss Granger.

Hermione ne parla pas à sa mère du mariage de Chris –elle ne parlait pas de ses histoires de cœur avec elle. Depuis que Jean s’était débarrassée de l’existence de la malédiction de Molly en en parlant comme d’une ‘bêtise paranoïaque’, Hermione gardait ces choses pour elle.

.

oOo

.

Elle rêva de lui, comme elle pensait que ce serait le cas. Elle n’avait pas volé la fiole de Sommeil sans Rêve pour rien –même si elle était restée intacte dans son armoire depuis vendredi.

Dans son rêve, elle rendait visite à sa tutrice universitaire chez elle. Toutes deux parlaient allemand, même si en réalité toutes deux étaient anglaises et qu’Hermione ne parlait pas l’allemand. L’appartement était empli de livres –peu surprenant- et parmi eux se tenait un volume des Douze Patriarcles. Hermione demanda à son professeur pourquoi elle ne lui avait pas donné, en tant que propriétaire légale.

Elles attendaient deux personnes avec qui elles iraient en ville. La première était Sandra. La seconde, bien sûr, était Chris Darrell. La tutrice d’Hermione n’était pas au courant de leurs rapports.

Dès que Chris arriva, la tutrice et Sandra disparurent.

Chris semblait plus âgé, avec moins de cheveux et une barbe. Il lui fallut un moment pour la reconnaître. L’Hermione du rêve se demanda si elle serait tombée amoureuse de lui si elle ne l’avait rencontré que maintenant.

Après les civilités d’usage commença une scène tendre où Hermione et Chris s’enlacèrent. Ils étaient assis sur une causeuse. Tout d’abord, ils se serrèrent la main, puis les poignets, et enfin Hermione enlaça son torse. Elle garda son beau dos de statue contre elle, et déposa sa tête sur son épaule. Ce n’était pas un contact sensuel ; il était plutôt question de pardon. Chris lui dit qu’il allait se marier, et Hermione lui dit qu’elle le savait.

Puis Hermione se retrouva à nouveau avec sa tutrice. Elles se retrouvèrent soudain à Ascona et elles marchaient le long de la rivière. Des étagères de livres bordaient leurs pas. Hermione dit à sa tutrice comment elle avait rencontré Chris et ce qui était arrivé entre eux. Puis elle se réveilla.

Toujours dans son lit, elle se demanda si elle avait réellement pardonné à Chris. Elle n’avait en fait jamais considéré qu’elle devrait lui pardonner. Même quand il n’était pas venu la voir à Liverpool, elle ne l’avait pas blâmé. A ses yeux, il était irréprochable.

Quand ils avaient passé du temps ensemble, il était toujours gentil, avec un sourire étincelant et un regard rieur.

Il était beau.

Il était parfait.

Et à présent, Jill était celle qui profitait de toutes ses vertus.

Elle pouvait presque entendre son commentaire sarcastique. « Vertus, Miss Granger ? » aurait dit Snape. « Vous parlez de perfection pour un homme qui vous a rejetée, qui n’a pas reconnu vos sentiments pour lui, et vous a dit adieu par mail ? Qui vous a laissée seule à Liverpool, une ville qui n’a été bonne que pour engendrer les Beatles? »

Severus avait probablement raison, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser que Chris était l’homme avec qui elle aurait pu vivre dans une communion parfaite et étincelante, si seulement elle avait été suffisamment intuitive pour se déclarer lorsqu’elle en avait encore la possibilité.

« Il vous aurait rejetée de la même manière, Granger » était une considération blessante, mais si c’était arrivé, alors elle n’aurait peut-être pas perdu huit ans avec lui. Elle aurait dû dépasser ça plus tôt. Peut-être. Elle ne pouvait se pardonner de ne pas avoir parlé lorsqu’elle en avait eu l’occasion.

« Il vous aurait jetée tôt ou tard, Miss Granger » n’était pas vraiment une mauvaise remarque. J’aurai au moins touché ses épaules. Et ce cul. Qui était maintenant le terrain de jeu de Jill. De Jill!

« Vous seriez morte d’ennui avec lui, Hermione, si vous l’aviez épousé. » C’était tout simplement trop irréaliste pour être vraiment prouvé.

.

oOo

.

Elle alla chez Waterstone et commanda une copie de La fumée des Cheminées. Publié par une maison d’édition locale, le livre arriva le lendemain. Elle revint le récupérer. Sur le chemin de la caisse, Hermione s’arrêta devant la section psychologie. Elle examina les étagères, et frissonna occasionnellement devant les titres mentionnant la mort et le suicide. Finalement, elle prit un livre titré Dépasser les pensées obsessives de David Clark et Christine Purdon.

C’était la première semaine d’août, et la bibliothèque était plus déserte que d’habitude. Hermione passa son après-midi à lire, alternant entre La fumée et Dépasser les pensées obsessives.

Le second était révélateur. Elle se reconnaissait dans tant des éléments décrits. Besoin de contrôle. La prédominance de la pensée au-dessus des autres aspects de la vie. Le besoin d’être rassurée sur la valeur de ses actions. Toutes les choses que Snape avait désignées, mais à un moment où ses défenses étaient trop hautes pour le laisser faire.

Elle apprit les différents types d’obsessions, les ‘nettoyeurs’, les ‘compteurs’, les ‘vérificateurs’. A la fin se tenaient les ‘pures obsessions’. Les images intrusives, ainsi que les obsessions d’automutilation, regroupée sous la catégorie ‘pure O’. Ca pouvait presque passer pour le nom d’un parfum, si sa puanteur ne l’avait pas suivi.

Le livre contestait fermement la tendance naturelle à éviter les situations, ce qui provoquait l’insurrection des obsessions et insistait sur la nécessité d’apprendre à laisser les pensées intrusives passer sans raisonner avec elles.

Quand lire sur les obsessions la rendait mal à l’aise, elle reposait le volume et feuilletait à la place La fumée des cheminées.

Le roman avait commencé avec un plus jeune Jacob Norton/Funnel que celui présent dans Contre un mur de brique. Il venait d’une famille aux sympathies Lancaster et avait été pris au service de Margaret Beaufort, la mère du futur Henry VII. La vieille harpie avait reconnu certaines qualités chez le jeune homme –vif d’esprit, corps agile, oreille fine- et l’envoya à la cours de Richard III comme espion. Tout d’abord contre le roi, Jacob est rapidement conquit par la personnalité de Richard, tout en gagnant sa confiance. Après différents retournements de situations –parmi lesquels sa mère périssait dans un feu mystérieux embrasant leur demeure- Jacob finit par devenir agent double pour Richard, soutenant la cause Yorkiste très sincèrement. Il fut témoin de la déchéance du roi après les morts de son seul héritier et de son épouse, à peine dissimulé derrière sa contenance stoïque. Malgré tous ses efforts, en revanche, il ne fut capable d’empêcher Richard de perdre la bataille, sa couronne et sa vie à Bosworth Field. Il parvint à découvrir -et punir- le responsable de la mort de sa mère, tout de même, et après Bosworth, il rejoignit Francis Lovell, le meilleur ami de Richard, dans sa tentative de ramener les Yorkistes au trône.

Elle continua à lire durant la soirée, et une fois chez elle, elle emmena le roman au lit. Elle ne put éteindre la lampe de chevet avant de l’avoir terminé.

C’était jeudi; une semaine auparavant elle avait été à la fête d’Harry et avait découvert le mariage de Chris. Une semaine plus tard, elle était confortablement vautrée au lit avec un exemplaire des ‘débuts à couper le souffle de Leslie Prince’. Allez comprendre comment va la vie.

Elle ne se souciât pas de la quatrième de couverture. Contre un mur de briques était comme un devoir dûment rempli, la fumée des cheminées était tout à fait différent. Quoi qui soit arrivé à Snape, avait-il perdu son tempérament avec le second livre ? Ou s’était-il fatigué après l’écriture du premier ? La fumée des cheminées était un conte vibrant, déguisé sous un voile historique, il semblait cacher un sous-texte autobiographique qu’elle n’avait pas perçu dans Contre un mur de briques. Peut-être que la vague autobiographique s’était épuisée pour la fumée, et que le mur n’était qu’un produit de consommation ?

Elle tomba de sommeil engagée dans un débat imaginaire avec Snape à propos des mérites de son livre. Il eut, comme toujours, le dernier mot, même dans son monologue.

.

oOo

.

Le lendemain matin, avant d’aller au travail, elle chercha sur .uk pour des commentaires sur la fumée des cheminées. Satisfaite de ce qu’elle en lut, elle tapa ‘Leslie Prince’ sur Google.

Parmi les sites de vente en ligne et les autres commentaires, elle trouva un lien vers ‘une interview avec Leslie Prince’ datant de mars. Le journaliste écrivait :

Je suis avec l’auteur de mystères historiques Leslie Prince, ici, au Festival de Littérature de York, où il promeut le nouveau volume de la série Funnel, Contre un mur de briques. Il n’est pas aisé de rencontrer Mr Prince, il essaie d’éviter les grands festivals et ne se rend qu’aux petits mais prestigieux, comme celui de York. Il est ici depuis deux jours et dédicace les exemplaires de son dernier roman.

Q. Mr Prince, vous êtes accusé d’être un auteur solitaire.

R. (rit) Je n’ai jamais été du genre à m’exposer, voyez-vous.

Q. Vos lecteurs commencent à douter en votre existence. Vous refusez d’être pris en photo.

R. Un auteur de mystères a le droit d’être mystérieux.

Q. J’ai rencontré certaines personnes qui pensaient que vous êtes en réalité une femme.

R. J’ai choisi Leslie comme nom de plume dans ce but.

Q. Vraiment ?

R.Ha ha, non. C’est un mensonge. Je ne souhaitais pas qu’on m’y lie. [Note: je pense qu’il faisait un jeu de mot avec ‘Les-lie’.]

Q. Leslie Prince n’est donc pas votre vrai nom.

R. Jacob Norton utilise un nom de code en tant qu’espion. Leslie Prince est mon nom de code en tant qu’écrivain.

Q. Vous êtes arrivé tard à la fiction. [Mr Prince a la cinquantaine.] Que faisiez-vous auparavant ?

Q. Mr Prince, vous allez devoir me révéler quelque chose, ou cette interview sera un désastre !

R. (rit) C’est juste que mon emploi n’était pas très glamour. Le révéler décevrait mes lecteurs.

Q. Je demandais car vous semblez avoir des connaissances de première main du travail de Funnel. Je pensais que vous étiez espion.

R. (rit) Pas du tout. J’étais enseignant. Dans une école privée.

Q. Cela explique beaucoup de choses. [Mr Prince rit, et à ce point, cela en devient contagieux.] Pourquoi êtes-vous venu à la fiction ? Et aux thrillers historiques, en particulier ?

R. Tout d’abord, j’ai été renvoyé, et je me suis retrouvé avec beaucoup de temps libre. On m’avait dit qu’écrire était l’activité la plus chronophage pour une personne sans emploi, et je m’y suis mis. Puisque je n’ai pas le talent de l’imagination, je pensais que je pourrais prendre un sujet que je connaissais, et j’ai choisi l’histoire. Il est plus aisé d’écrire sur une chose déjà établie.

Q. En fait, les critiques pensent que vous avez été doué d’une imagination brillante. Le Mystorique a écrit que la fumée des cheminées est un ‘conte poignant, lacéré d’histoire et de mystère d’une manière fraîche et inventive, apportant du prestige aux deux styles.

R. Merci. Mais ce n’est qu’une illusion créée par le style, en vérité.

Q. Chaque commentaire que j’ai lu sur vos livres louait votre style.

R. Ne dites pas cela à mes élèves.

Q. Enseigniez-vous l’Histoire, peut-être ?

R. Non, j’ai uniquement hérité de l’intérêt de ma mère pour le sujet. Elle m’a nommé d’après un personnage historique –et je ne vous dirai pas lequel- et les histoires qu’elle me racontait lorsque j’étais enfant étaient presque toujours des légendes historiques. Je lui dois également mon allégeance à York, puisque ma famille vient d’ici.

Q. Vous n’êtes pas tendre avec les partisans de Lancaster, dans vos livres.

R. On a toujours besoin de méchants dans les fictions. Autant utiliser les plus faciles : Margaret Beaufort et Henry VII remplissent facilement le rôle.

Q. Combien de livres y aura-t-il dans la série des Funnel?

R. Pour l’instant, il y en a cinq de prévus. Je commence juste à collecter des références pour le troisième.

Q. Que pouvez-vous nous en dire?

R. Le titre de travail est l’attente du lézard. Funnel revient en Angleterre après la Bourgogne, et infiltre la cours d’Henry VII alors qu’il est toujours au service de Margaret de York, la sœur de Richard III.

Q. De nombreux lecteurs demandent à ce que Funnel vive une romance.

R. C’est ce que mon éditeur me dit également (rires). Mais je ne prévois pas de lui en créer une, pour l’instant. Je n’ai pas confiance en mes talents romantiques (nouveaux rires).

Hermione quitta le site. « Je pensais que je pourrais prendre inspiration de vous » se rappela-t-elle que Snape avait dit durant leur querelle. « C’est pour cela que j’ai insisté sur nos rencontres. »

Les battements de son cœur résonnaient à ses oreilles comme un lent tonnerre, et quand elle passa devant un miroir, elle vit que ses joues étaient violacées.

.

oOo

.

Cet après-midi là, elle reçut un appel à la bibliothèque. Il était inhabituel pour elle d’être spécifiquement demandée au téléphone, puisque peu de personnes savaient qu’elle travaillait ici.

« Hermione ? C’est vous ? » demanda une voix féminine.

« Oui, c’est moi. Avec qui suis-je…

-C’est Adele, Adele Boddington. Vous rappelez-vous de moi? »

Les Boddingtons… « Bien sûr. Comment allez-vous, Mrs Boddington? » demanda-t-elle poliment.

« Ah ma chère, je suis bien heureuse de vous trouver ! Nous ne savions pas comment vous contacter. Severus ne répond pas chez lui, et cet irréductible refuse de prendre un portable. Nous voulions lui demander votre numéro, mais il doit avoir quitté la ville. Par chance, Eustace a pensé que nous pourrions vous joindre à la bibliothèque. »

… Ils doivent savoir où est Severus. « En quoi puis-je vous aider ?

-Je sais que c’est peut-être un peu tard, ma chère, mais nous avons eu du mal à savoir comment vous joindre. Nous voulions vous demander si vous voudriez déjeuner avec nous ce dimanche. Ou avez-vous déjà autre chose de prévu ?

-Je serais ravie de venir, Mrs Boddington. Merci de m’inviter.

-Merveilleux ! Je l’annonce de suite à Eustace. Vous savez où nous vivons, n’est-ce pas? Juste devant le Centre Jorvik. Dimanche à midi. S’il y a quoi que ce soit, vous pouvez nous appeler. Je vais vous donner notre numéro.

-Bien sûr. Laissez-moi prendre un stylo…

-Oh ! Hermione, ma chère, avant que je n’oublie. Avez-vous des allergies alimentaires? »

.

oOo

.

Résignée à l’idée que Snape était hors de la ville et qu’elle n’allait pas le voir de si tôt, quand elle le vit chez les Boddington, Hermione fut surprise. Très surprise. Elle perdit ses mots en le saluant et cela la fit renifler de nervosité.

La maison des Boddington était une élégante bâtisse sur trois niveaux, située au milieu de la ville. On pouvait déceler la touche d’un architecte dans la manière dont elle était meublée. Les couleurs dominantes étaient le blanc et le beige, donnant un sentiment de légèreté et d’espace. Des rideaux blancs ondulaient dans la brise, et des fleurs blanches placées partout offraient une discrète odeur sucrée. Un mur du salon était couvert de photographies de famille. Des canapés et fauteuils d’osier étaient couverts de coussins blancs. Mrs Boddington portait une robe blanche de bon goût, elle aussi ; le blanc faisait ressortir sa chevelure blonde filetée de gris et ses yeux bleus.

Dans tout ce blanc, Snape était le seul point noir.

Elle le vit en entrant dans le salon spacieux, debout de l’autre côté, parlant avec Eustace, un livre entre les mains. Il se retourna quand elle entra, précédée par la voix d’Adele. Ses lèvres formèrent un faible sourire. Elle sourit à son tour, timidement, tout en s’avançant.

« Hermione ! Cela ne vous embête pas si je vous appelle ainsi, n’est-ce pas ? Bienvenue chez nous, nous sommes honorés de vous avoir comme invitée » tonna Mr Boddington. « Oh, mais vous êtes splendide. Cette teinte bleuet vous sied à ravir. »

Alors Hermione bafouilla.

.

oOo

.

« Et voilà » annonça Mrs Boddington en servant l’apéritif. « J’ai essayé de suivre les goûts de tout le monde. Des figues, des noix, et du fromage Richard III Wensleydale. Ca ira ? Vous mangez du fromage, n’est-ce pas ?

-Oui, je vous l’avais dit ; les végétaliens ne mangent pas de fromage ni aucun produit issu d’animaux, mais les végétariens, si. Merci de votre attention, Mrs Boddington.

-Appelez-moi Adele, ma chère; je ne pouvais que respecter vos habitudes.

-Je ne savais pas qu’il y avait un fromage nommé d’après Richard III.

-Ah, je l’ai découvert grâce à Severus. Vous a-t-il déjà parlé de son cher Richard III ? Il peut parfois en devenir ennuyeux. Inutile de me regarder ainsi, Severus : vous le savez parfaitement.

-Je ne savais pas que vous étiez végétarienne, Miss Granger. Vous souhaitez toujours sauver le monde, hein ?

-Je fais de mon mieux, Professeur.

-Tut tut. Pourquoi ces titres ? Miss, professeur. Alors que vous refusez que qui que ce soit vous appelle encore professeur, Severus.

-Je pense pouvoir dire qu’être appelé ‘professeur’ par Hermione Granger peut légitimement rendre une personne fière, Adele » intervint Eustace. « Même si je ne comprends pas vraiment comment quelqu’un peut choisir de ne pas manger de viande. Désolé, ma chère, mais il me faut mes saucisses le matin.

-Vous n’avez pas de raison de vous excuser, Mr Boddington.

-Eustace.

-Eustace. Le végétarisme est un choix personnel, je ne l’impose pas aux autres.

-Enfin, Eustace, pour cette fois, tu te contenteras d’un repas sans viande. Je n’ai cuisiné que des plats qu’Hermione pouvait manger.

-C’est trop gentil de votre part, Adele.

-Pourquoi être seulement végétarienne alors que vous pourriez être végétalienne ? » demanda Snape d’un ton moqueur.

« Je crains de ne pouvoir abandonner le vrai lait dans mon chocolat, malheureusement » confessa-t-elle en mordant sa lèvre.

« Il est rassurant d’entendre que le monde est toujours à moitié en péril, Granger » souligna Snape avant de replonger dans son fromage Richard III.

.

oOo

.

Hermione fut sous le feu des questions des Boddington pendant tout le repas. Aimait-elle York ? Qu’avait-elle visité ? Combien de temps comptait-elle rester? Comment se passait son travail à la bibliothèque?

Avec l’intention d’en avertir Snape, elle leur parla de la possibilité de rester à Emily Brontë, mentionnant la sélection pour la Bibliothèque Nationale Sorcière de septembre. Snape ne commenta pas, mais arqua un sourcil, et resta généralement silencieux durant le reste du repas. Après tout, les Boddington se chargeaient déjà de la plus grande part de la conversation.

Le repas fut entièrement végétarien, somptueux et savoureux. Sur les plats de porcelaine de Chine, se suivirent une salade d’aubergines, des champignons grillés, un velouté de courgette, des crêpes au cheddar et aux légumes, puis un flan banane-chocolat et de la glace.

Hermione était prête à exploser. Adele Boddington était réellement l’excellente cuisinière vantée par Severus.

« C’était délicieux, Adele, vraiment » dit-elle, déclinant la goutte de liqueur de Chambord à la framboise que servait Mrs Boddington.

« Merci, ma chère, mais tout était très simple, en vérité. » Alors qu’elle tendait un petit verre à Snape, Adele ajouta « La prochaine fois, nous serons vos invités, Severus.

-Si vous souhaitez quelque chose de rustique…

-Pourquoi être si modeste ? Hermione, dites-lui qu’il cuisine parfaitement bien.

-Euh… Je n’ai jamais eu l’occasion de vérifier.

-Qu’est-ce que cela signifie ? Severus, n’avez-vous donc pas invité Hermione chez vous ? »

Snape fronça les sourcils, et Hermione se retrouva soudainement très intéressée par la serviette sur ses genoux.

« Laissez-moi vous dire que vous ne me semblez pas être un hôte très accueillant pour Hermione depuis qu’elle est dans notre ville, Severus. La seule chose dont je sois satisfaite, c’est que vous ne l’ayez pas emmenée au musée Richard III ; cet endroit est ridicule.

-Elle est venue ici pour travailler » marmonna Snape. « Pas pour visiter ma maison. » Il vida son verre.

« Il vit dans ce très beau cottage sur Stockton Lane, qui appartenait autrefois à ses grands-parents » poursuivit Adele, nullement intimidée. « Je me rappelle que nous y étions allés, un été. Vous en souvenez-vous, Eustace ? Le Yorkshire parkin préparé par grand-mère May ? Mmh.

-Je m’en souviens. Au fait, comment va votre père, Severus? » demanda Eustace, sirotant le verre de liqueur de Chambord qu’Hermione avait refusé.

« Comme d’habitude. Vous le connaissez, il se plaint d’être mourant mais nous survivra tous. Un hypocondriaque s’il en existe. Je ne sais pas comment Nancy peut le supporter. » Après avoir joué un moment avec son verre, Snape le replaça sur la table.

« C’est son travail. Vous avez de la chance d’avoir embauché une bonne infirmière, elles sont si difficiles à trouver. »

Adele se tourna vers Hermione. « Avez-vous un jour rencontré Mr Snape, ma chère ? »

Sur le point de plonger dans sa douce torpeur post-repas, la première réaction d’Hermione allait être de dire Je ne savais même pas que Snape avait un père, mais cela n’aurait pas été correct. Je ne savais pas qu’il était toujours en vie était plus exact. Finalement, elle répondit simplement « Non, pas encore.

-Je m’y attendais. Il vit à Wimbledon, maintenant. Severus va lui rendre visite, de temps en temps. »

Hermione observa Snape. Ce n’était pas difficile, puisqu’ils étaient face à face. Il grommelait toujours au sujet de son père, avec Mr Boddington, et il ne la regardait pas.

Allé voir le championnat, hein ? Parlerez-vous un jour sans détours ? Elle secoua la tête, et forma un sourire faussement désapprobateur.

.

oOo

.

Adele tenta de l’en dissuader, mais Hermione insista. Elle aida à débarrasser la table tandis qu’Eustace sortait un jeu de Bavboules d’un vieil échiquier. Il invita Snape à s’asseoir dans un fauteuil d’osier et plaça le jeu entre eux, sur une table basse. Penchée sur la table, avec les coudes sur ses genoux, Snape semblait jouer les symboles de yin et yang contre la tapisserie blanche.

« Leurs parties peuvent durer un moment » dit Mrs Boddington. « Voudriez-vous visiter le reste de la maison, en attendant? »

Hermione acquiesça et suivit son hôtesse à l’étage.

.

oOo

.

Note de cabepfir: Je remercie Pink Raccoon, qui est restée debout tard avec moi pour inventer le menu des Boddington. Merci à valady pour avoir bêtaisé, et à vous, lecteurs, pour votre patience.

Le Centre National pour la Conservation des Livres est inventé. Le Festival de Littérature de Yorkne l’est pas. En 2009, il se tenait du 28 février au 15 mars.

Dépasser les pensées obsessives : comment regagner le contrôler sur votre DOC, de David Clark et Christine Purdon est un vrai livre. Toutefois, je ne l’ai pas lu.

.

Note de Sockscranberries : Bon, on a retrouvé Snape (Alléluia !) mais est-ce qu’il va continuer à voir Hermione après ça ?? Il me tarde de le savoir !

Et encore bravo à Aë pour la traduction, parce que vraiment, certains passages ont l’air bien ardus !

.

Aë : Après, je rappelle aux lecteurs/trices que je suis traductrice professionnelle. C’est pas parce que je bosse rarement que c’est plus le cas XD

Ce mois-ci j’ai traduit un article médical sur l’épisiotomie (tout un programme !!! Et c’est pas mieux enceinte, hein ^^’) pour un groupe de soutien aux femmes enceintes et jeunes mamans…

.

Note de Sevy4eveR ; Eh ben, Sev est un sacré cachotier XD

J’suis ravie de voir qu’il a beaucoup manqué à Hermione durant les quelques derniers jours… Et je suis sûre que le manque était réciproque ;)

Bon, c’est toujours bien sympathique cette (loooongue) fic !

.

.

oOoOoOo

.

.

J’espère que vous n’êtes pas effrayée par un peu de neige. » (J’sais pas elle, mais moi, la neige, j’adooore ^^)

Avec toute la neige que j’ai vue à Poudlard, j’oserai dire que non.

Soudainement, le sourire de Mrs Peewit disparut et elle jeta un regard perçant à Hermione. « Vous n’avez pas de bon ami à Salisbury, n’est-ce pas ? » (Gné ? C’est quoi cette question ?) Aë : Elle demande avec un expression surannée si Mione a un copain à Salisbury ^^

.

D’une manière ou d’une autre, tandis que son père parlait avec le bibliothécaire, elle s’est faufilée dans les archives et a volé un livre. (Ah ben c’est beau ! XD)

.

-Je préfère que l’héroïne épouse l’homme qu’elle aime » conclut Hermione. (Moi aussi ! ^^)

.

Que devrais-je faire, Frère Lucretius ? J’ai aimé vous réparer. Préféreriez-vous que je reste? (Elle ferait quand même une drôle de tronche s’il lui répondait… XD)

Elle avait besoin d’un conseil. Il lui fallait l’opinion de quelqu’un d’autre sur le sujet. (De qui, on se demande bien !) (Sev ? ^^)

.

Bien sûr, il n’était pas obligé de venir à elle. (Non, ptet bien, mais nous on aimerait bien ^^) Et elle n’avait pas besoin de l’aide de qui que ce fut pour traverser une rue et un pont. (Bien sûr :p )

.

Qui vous a laissée seule à Liverpool, une ville qui n’a été bonne que pour engendrer les Beatles? » (C’est déjà ça cela dit ^^)

.

« Il vous aurait rejetée de la même manière, Granger » était une considération blessante, mais si c’était arrivé, alors elle n’aurait peut-être pas perdu huit ans avec lui. Elle aurait dû dépasser ça plus tôt. (Sans blague ?)

.

Le livre contestait fermement la tendance naturelle à éviter les situations, ce qui provoquait l’insurrection des obsessions et insistait sur la nécessité d’apprendre à laisser les pensées intrusives passer sans raisonner avec elles. (Wow, à traduire ça a dû être sympa !) Aë : en fait ce passage a été relativement facile. En littéral ça passait très loin ^^

.

C’était jeudi (Tiens c’est le jour du marché chez moi ^^ Allez, avouez, vous êtes folles de joie de le savoir ! XD) Aë : Chez moi, c’est le mercredi et le dimanche. Je suis pas sûre que ces notes ameutent les foules XD

.

Il est ici depuis deux jours et dédicace les exemplaires de son dernier roman. (Severus qui dédicace ? On aura tout vu !!)

.

Q. De nombreux lecteurs demandent à ce que Funnel vive une romance. (Quelle bonne idée !)

.

Résignée à l’idée que Snape était hors de la ville et qu’elle n’allait pas le voir de si tôt, quand elle le vit chez les Boddington, Hermione fut surprise. Très surprise. (En même temps, y’a de quoi !)

.

Dans tout ce blanc, Snape était le seul point noir. (Charmant ! XD)

.

« Oh, mais vous êtes splendide. Cette teinte bleuet vous sied à ravir. » (XD)

.

-Oui, je vous l’avais dit ; les végétaliens ne mangent pas de fromage ni aucun produit issu d’animaux, mais les végétariens, si. Merci de votre attention, Mrs Boddington. (Hermione végétarienne ? On aura tout vu !)

.

« Même si je ne comprends pas vraiment comment quelqu’un peut choisir de ne pas manger de viande. (Et moi donc !)

.

« Il est rassurant d’entendre que le monde est toujours à moitié en péril, Granger » (En effet ^^)

.

Après tout, les Boddington se chargeaient déjà de la plus grande part de la conversation. (Ce qui doit le ravir !)

.

-Euh… Je n’ai jamais eu l’occasion de vérifier. (Un Maître des Potions ça doit savoir cuisiner non ? ^^)

.

La seule chose dont je sois satisfaite, c’est que vous ne l’ayez pas emmenée au musée Richard III ; cet endroit est ridicule. (Oups… XD) Aë : Non, ils y sont pas allés ^^

.

Adele se tourna vers Hermione. « Avez-vous un jour rencontré Mr Snape, ma chère ? » (Parce qu’il y a un Mr Snape ? J’adore ce genre de surprise dans une fiction ^^)

.

Je ne savais pas qu’il était toujours en vie était plus exact. (Ah ben merci, je ne suis pas la seule qui débarque !)

.

Allé voir le championnat, hein ? Parlerez-vous un jour sans détours ? Elle secoua la tête, et forma un sourire faussement désapprobateur. (Démasqué !)

Un été à York 12
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Hé bien, c'est un chapitre bien long! (youpi!)<br /> Hermione pense encore à Chris... Mais oublie-le!!! Au moins, Severus avait commencé à lui manquer, elle va peut-être se rendre compte qu'elle ressent quelque chose pour lui? En tout cas le dîner était riche en révélations!
Répondre
A
On dit que quand on rêve d'un ancien amour, le lien est définitivement brisé ^^ (j'y crois pas vraiment, vu mon expérience, mais bon ^^)
K
Merci pour ce nouveau chapitre, j'aime beaucoup cette histoire te j'ai hâte de connaitre la suite.
Répondre
A
Merci à toi ^^<br /> le suivant est en ligne, le 14 arrive vite!
D
il y a de la distinction dans cette histoire. Je dis toujours à mes maternelles qui bavent sur leur chaise le midi : &quot;de la classe, de la distinction les zenfants !&quot;
Répondre
A
XD<br /> les pauvres petits!
E
J'adore cette fic ! Mais j'ai hâte que l
Répondre
A
ah non! c'est carrément pas ce qui se dit dans l'interview!
E
Oups mauvais manip... Donc je disais que j'ai hâte que la relation entre Hermione et Severus évolue ! En tout cas grâce à l'interview, on sait que Severus a pensé à avoir justement une relation avec Hermione pour s'en inspirer pour son livre ^_^ (enfin c'est ce que j'ai compris O_o)<br /> <br /> Merci encore pour ce chapitre !
Z
Une invitation à diner qui en apprend beaucoup à Hermione. <br /> <br /> Merci pour ce nouveau chapitre ! ...
Répondre
A
Merci de suivre la fic ^^