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les fanfics d'Aë

Un été à York 19

23 Décembre 2014 , Rédigé par Aësälys Publié dans #Un été à York (C), #cabepfir

Chapitre 19 – Réception

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With all the years between us
(I know your heart)
You know I'd never lie
Let other people judge us
With all their own assumptions
You know with me you never have to hide

We could pretend, we could pretend
But that never suited us somehow
~ Heather Dale, For Guinevere

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Avec toutes ses années entre nous

(je connais ton cœur)

Tu sais que je ne mentirais jamais

Laisse les autres nous juger

Avec toutes leurs suppositions

Tu sais qu’avec moi tu n’as jamais à te cacher

Nous pourrions faire semblant, nous pourrions faire semblant

Mais en fait, ça ne nous a jamais ressemblé

~ Heather Dale, Pour Guenièvre

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Dimanche 13 septembre 2009

« Tu as honte ?

-De quoi ?

-D’aller au Chemin de Traverse avec moi.

-Pourquoi devrais-je y aller ?

-Alors tu suggères un hôtel Moldu ?

-Je pensais qu’après ce qui est arrivé avec Blaise, tu n’aimerais pas aller au Chaudron baveur. En fait, je pensais que tu ne voudrais pas m’accompagner tout court.

-Mrs Londubat t’a offert une chambre gratuite. Pourquoi paierais-tu une chambre dans un autre hôtel ?

-Je suggérais ça pour toi. Au Chaudron Baveur il pourrait y avoir n’importe qui, et ils…

-J’ai le droit d’aller exactement où je veux. »

Elle sourit. « Je me disais aussi que tu voudrais voir la finale.

-Pourquoi ? Federer est le seul à jouer. »

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oOo

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Précédemment

Le temps était passé très vite après l’incident dans la bibliothèque. La sélection approchait. Chaque moment libre était utilisé à réviser. Parfois la pensée revenait, comme le bourdonnement d’une abeille, et, si elle lançait un débat, et elle ne repartait qu’après un moment.

La nouvelle de sa nouvelle adresse se diffusa, peut-être pas aussi vite, mais de manière stable.

Informant sa mère fut la première étape, inévitable, et cela se passa vraiment plus tranquillement que prévu.

« Vas-tu renouveler ton contrat avec Mrs Neill ? » demanda sa mère.

« Uhm… Non, maman. Je vais aller ailleurs.

-Où?

-Euh… Tu te rappelles de la malédiction de Molly ?

-Oh, Hermione, franchement. Tu sors encore cette vieille histoire ?

-Une fois de plus, c’était vrai, maman. Mais c’est fini maintenant.

-Qu’est-ce que tu veux dire?

-Je sors avec quelqu’un. J’emménage dans sa maison, au moins pour les deux prochaines semaines.

-Comment s’appelle-t-il ?

-Tu le connais, maman. C’est Severus Snape.

-Celui que tu avais vu…

-Oui. »

Mrs Granger resta longtemps silencieuse, puis dit simplement « Quelle que soit la méthode que tu choisis, magique ou normale, n’oublie pas d’utiliser des protections, Hermione.

-Promis, maman.

-Bien.

Et ce fut tout.

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oOo

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Mrs Peewit, au contraire, lui flanqua la frousse.

« Vous étincelez, ma chère » lança-t-elle à Hermione quand celle-ci vint signer son contrat pour septembre. « Ai-je raison de supposer que c’est parce que vous voyez quelqu’un ?

-Euh…

-Ne niez pas, ma chère! Je vous ai vu marcher ensemble tous les deux depuis et vers la bibliothèque. Je vous garde à l’œil, en fait.

-Ah, vraiment ? » gloussa nerveusement Hermione.

« Oui. Je l’ai fait, car, vous voyez, il se trouve que je sais qui votre partenaire est vraiment.

-Ah bon ? » couina Hermione. Oh, Merlin, peut-être que Mrs Peewit est une cracmolle, ou qu’elle a au moins eu une rencontre agréable avec quelques Mangemorts, ou…

« C’est Leslie Prince ! Je savais que parfois ce genre de choses arrive, que les écrivains sortent avec leurs fans. C’est un rêve de bibliothécaire, bien sûr ! »

Hermione toussa, nerveuse.

« Ma chère, je ne peux exprimer à quel point je suis heureuse pour vous ! » poursuivit Mrs Peewit, radieuse. « Vous êtes si chanceuse ! »

Je suppose que oui.

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oOo

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Deux jours avant de quitter Haworth Road, Hedwige II revint à sa fenêtre avec une nouvelle lettre d’Harry.

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Chère Hermione,

Comment vas-tu ? Les enfants te demandent parfois et Ginny et moi serions heureux de te voir un de ces jours. Bientôt Jamie et Albus retourneront à la maternelle. Lily a percé sa première dent il y a une semaine.

Je sais que tu étais intéressée, alors voilà la grande nouvelle : le conseil de Poudlard a décidé que le poste de DCFM serait tenu par le portrait de Dumbledore. Je pense que c’est la meilleure solution possible, parce que la malédiction ne touchera jamais un tableau. Et ce sera vraiment génial pour les élèves. J’ai presque envie de retourner à l’école, juste pour suivre les cours de Dumbledore.

Bonne chance pour ton entretien.

Amitiés,

Harry

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Se sentant d’humeur moqueuse, Hermione attrapa une plume et répondit au dos du parchemin d’Harry:

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Cher Harry,

Je suis heureuse d’apprendre que tout va bien. Oui, je vais te rendre visite un de ces jours. En ce moment, je suis occupée à emballer mes affaires. J’emménagerai bientôt avec notre dernier professeur de DCFM. Nous n’aimons pas beaucoup parler de Dumbledore, donc désolée si je ne transmets pas.

En parlant de ça, peux-tu me dire pourquoi nous recevons 600 gallions par an comme pension de guerre et Severus 60 ? Un zéro a sauté à la copie ? Pourrais-tu demander à Kingsley, la prochaine fois que tu le vois ? Ce serait gentil.

Bises,

Hermione

PS: Inconsciemment, Severus te bise aussi.

PPS. Dis à Ginny que son sort de contraception est toujours le meilleur.

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Hermione relut la dernière phrase, puis pensa qu’elle pourrait convaincre la chouette, avec quelques biscuits supplémentaires, d’amener une note à son apothicaire de l’Allée de Traverse avant de revenir à Godric’s Hollow.

Elle n’eut pas de réponse d’Harry, mais son paquet de Procreobstans (dont l’effet durait quinze jours) arrivait, comme prévu, le lendemain.

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oOo

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L’incident avec Blaise arriva le dimanche 30 août.

La nuit précédente avait été bizarre. Elle venait juste d’emménager, et parmi son empaquetage et son dépaquetage –et Merlin savait la quantité de choses et de livres qu’elle pouvait caser dans une valise- il était compréhensible qu’elle ait fermé les yeux sur toutes les implications. Severus avait déjà glissé un doigt dans la ceinture de son jean quand elle se souvint, et couina. Il se figea.

« Qu’y a-t-il ? Qu’est-ce que j’ai fait?

-Désolée » se dépêcha-t-elle de dire. « Désolée. Rien du tout. » Elle agrippa sa main. « J’ai juste oublié de te dire que j’ai mes règles. Je suis désolée. »

Ses yeux s’assombrirent (comment le pouvaient-ils ? Mais parfois ils s’assombrissaient) et il demanda « Cela te fait mal ?

-Non, non. Heureusement, mes règles ne sont pas douloureuses. Et puis c’est le troisième jour. Mais je ne sais pas si… Ah, euh, je veux dire, c’est seulement… Un peu bizarre, tu vois ?

-Puis-je juste t’enlacer ?

-Hein ? Bien sûr, ce n’est rien… »

Il l’avait tenue, alors, et murmuré « Az got vil shtrofn an apikoyres git er im a frum vayb » contre ses cheveux, et elle n’avait pas demandé ce que cela signifiait car elle l’avait embrassé.

Au matin, ils avaient été réveillés par le craquement des flammes dans la pièce principale, et par une voix arrogante, « Professeur ?

-Oh, bordel de merde.

-Mmh ? Qu’est-ce qu’il y a? » marmonna-t-elle dans son sommeil.

« Reste ici et ne fais pas de bruit » lui murmura-t-il en réponse. « Enferme-toi, si tu préfères, mais ne t’inquiète pas. Ce n’est que mon crétin de successeur. Je reviens vite. » Il enfila un pantalon et une chemise avant de quitter la pièce.

« Zabini ! Par la barbe de Merlin, ne pouvez-vous donc pas m’informer de quand vous souhaitez me rendre vos visites? » siffla sa voix depuis le salon.

« Si je vous prévenais, Professeur, vous vous rendriez inatteignable.

-Et qu’en déduisez-vous? Et n’y a-t-il donc vraiment aucune menace que je puisse vous faire pour vous empêcher de m’appeler par ce titre ?

-Vous serez toujours un professeur pour moi, monsieur. En vérité, vous devriez revenir à Poudlard et enseigner, peu importe le reste. Vous devriez toujours être le directeur, monsieur. Je crois également qu’avec les soins appropriés…

-Je ne suis pas moribond ! Cessez de me traiter en tant que tel ! Zabini, vous me répétez cette même litanie merdique depuis dix ans. Que vous ai-je toujours répondu ?

-De vous dire ce que je voulais et de foutre le camp. Mais je pense…

-Alors ?

-Eh bien, professeur, si vous…

-Zabini, dites-moi ce qui vous amène ici et foutez le camp. Vous êtes encore moins bienvenu ici que jamais.

-Professeur, la nouvelle année scolaire commence dans deux jours, comme d’habitude, et je viens maintenant car plus tard j’aurais moins le temps de parler avec vous de nos projets.

-Les vôtres, pas les miens ; je ne veux rien avoir à faire avec vos incompétences.

-Il est vrai, professeur, que je suis le potioniste, mais sans vos suggestions, je n’aurais pas de tels résultats.

-Jeter des fleurs ne vous mènera nulle part, ici. Toute suggestion, ainsi que celle que je vais vous donner maintenant, est offert avec l’intention de vous faire partir au plus tôt. Je ne suis qu’obligé de vous écouter, à chaque fois que vous avez l’indécence de venir par cheminette chez moi, sans invitation, parce que je suis incapable de vous repousser à coups de sorts.

-Avec tout mon respect, Professeur, je pense que si vous suiviez le programme du Ministère pour les sorciers privés de magie…

-Savez-vous où vous pouvez vous enfoncer votre foutu respect, Blaise ? Je dormais paisiblement avec mon programme du Ministère dans mon lit avant que vous ne me réveilliez !

-Pardonnez-moi, Professeur, de vous avoir réveillé, mais j’étais impatient de vous montrer ceci. J’ai passé tout l’été à travailler sur la modification de l’élixir d’euphorie induite pour les personnes allergiques au lithium affectées par un désordre bipolaire, et je vous en ai ramené un exemplaire.

-Ramenez ça à Sainte Mangouste, espèce de feignasse ! Quel usage aurais-je de toutes ses fioles que vous me ramenez ici ?

-Mais vous avez contribué à les parfaire, Professeur ! Votre nom devrait être… Mais –snif- est-ce vrai ? Je peux sentir qu’on a utilisé de la magie ici. Oh, Professeur, vous avez enfin récupéré ?

-La magie que vous sentez vient de votre propre saloperie de potion sans lithium ! Et épargnez-moi ces éclats de voix mélodramatiques, Zabini, voulez-vous. La dernière fois que vous avez senti de la magie ici, c’était en réalité un lavabo bouché.

-Un lavabo bouché, Professeur ? Mais vous ne pouvez pas réellement apprécier cette espèce de vie vide, sans aucune valeur ? Dans cet environnement moldu ? »

A ce point, Hermione ne put plus se retenir. Elle se leva et entra dans la pièce principale. « Salut, Blaise » le salua-t-elle d’un sourire étincelant. « Ca fait combien de temps ? Excuse-moi ma tenue… » -un pyjama décoré de chatons ne semblait pas très approprié pour accueillir des invités, aussi indésirables soient-ils- « mais je t’en prie, qu’est-ce qui n’a pas de valeur ? »

Bouche grande ouverte, Blaise l’observait, abasourdi, comme si elle était une martienne débarquant de l’espace.

Avec le même sourire joyeux, Hermione poursuivit : « Tu ne peux même pas différencier la magie d’une femme de celle d’un homme, Blaise ? Et tu n’as pas pensé à demander à Severus si tu le dérangeais, lui ou d’autres personnes présentes dans la maison ?

-Granger » marmonna finalement Blaise. La nuque de Snape était écarlate, et son visage rougissait également.

« Elle-même. Oh, Blaise, une dernière question : tu sais qu’il est sept heures du matin, et qu’on est dimanche ? »

Elle tendit la main vers lui et lui tapota l’épaule, le dirigeant vers la cheminée.

« S’il te plaît, quand tu seras arrivé à Poudlard, fais coucou de ma part à Neville » demanda-t-elle gentiment.

« Rappelle-moi de sécuriser la cheminée plus tard » lança-t-elle à Severus avec un bâillement dès que Blaise eut disparu.

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Avec le premier septembre se terminèrent les horaires d’été, et Hermione passa donc du créneau 15h-22h à 12h-18h. La bibliothèque tournait maintenant à plein régime, et tous les fauteuils étaient occupés par des lecteurs. Severus cessa de l’y accompagner.

« Il est suffisamment tôt pour que tu rentres seule, quand tu finis le travail » dit-il. « Là » ajouta-t-il en désignant un vélo qui restait toujours contre le mur ouest de la maison, et qui avait probablement connu la guerre de Grindelwald. « Tu peux le prendre, si tu veux rouler plutôt que transplaner, ou prendre le bus. »

Le 31 août, l’US Open commença. Pendant quelques jours, Severus resta réveillé tard pour regarder les matches sur la télévision décrépie perchée sur la commode de sa chambre. Après avoir supporté le bruit en silence quelques temps, Hermione finit par y jeter un Assurdiato et un Delumos et de replonger sur son oreiller.

Heureusement que les matches de Quidditch ne sont pas diffusés à la télé !

Mais cela lui donnait un sentiment de familiarité réconfortant, qu’ils partagent sa chambre également pour des habitudes si banales, et parfois elle restait éveillée avec lui, s’il lui disait que cela allait être un bon match.

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Un soir, le téléphone sonna. Il n’y avait qu’un téléphone dans la maison, dans la pièce principale, et Severus, occupé avec le four, lui demanda d’y répondre.

« Allô ?

-Severus ? » croassa une voix de l’autre côté du combiné.

« Dis-leur d’attendre ! » beugla Snape depuis la cuisine.

-Veuillez l’excuser : il est occupé pour l’instant, il arrive dans une minute » dit Hermione à son interlocuteur.

« Vous êtes la shiksa de Severus » dit la voix, et ce ne fut pas une question.

« Je suis Hermione Granger, et vous devez être le père de Severus. Heureuse de vous rencontrer, monsieur. »

Un juron indiscernable s’échappa de la cuisine.

« Humph. Severus a toujours apprécié les shiksas et… Comment vous dites ? Sang de barbe ? »

Je devrais pleurer ? Rire ? Me taire? « On dit Née-moldue, monsieur.

-Oy vey. Il est exactement comme son grand-père, celui qui a épousé une sorcière. »

Hermione hésita à rappeler à Mr Snape que lui aussi avait épousé une sorcière, mais il avait déjà poursuivi. « Severus a toujours eu cette nature schmaltzy. C’était un garçon faible et il est resté bébête depuis. Tous ces livres, pas de participation active à la société, pas d’intérêt au bien commun. Jamais rien compris à la politique. Mais ça ne veut pas dire que vous devez profiter du fait qu’il a la tête dans les nuages, c’est clair pour vous –comment vous vous appelez ? Il est trop délicat pour toutes les turpitudes des femmes, alors ne lui faites pas de mal. Et maintenant, silence, et donnez-lui le téléphone. C’est un appel longue distance. »

Heureusement, Severus arriva, et Hermione lui tendit mécaniquement le récepteur.

« C’est ton père.

-J’avais compris. Bon sang, que t’a-t-il dit? »

Alors qu’Hermione secouait la tête, Severus beugla dans le combiné. « Quel genre de meshugas lui disais-tu ? Pourquoi appelles-tu ? Qu’est-il arrive à Nancy, cette fois? »

Hermione revint dans la cuisine, où elle entendit distraitement des fragments d’une conversation longue d’une demi-heure au sujet de Federer, et de la décadence généralisée des joueurs de tennis après les années 80.

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Les Boddington avaient rendu visite à leur fils et leurs petits-enfants en France. Hermione suspecta que Severus leur avait acheté les tickets, ou avait d’une certaine manière pris d’autres mesures pour ne pas être présentement dérangés par eux.

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Lundi 14 septembre 2009

Hermione obtint deux jours de congé de Mrs Peewit. Ce fut affreusement facile, en fait, aussi facile qu’un mensonge.

« Cela fait un mois avec Mr Prince » lui dit-elle. « Il voudrait m’emmener à Londres pour un week-end rallongé. »

Quand Mrs Peewit tomba dans la sentimentalité excessive, cela ressembla à de la tromperie.

Quand elle arriva par cheminette avec Severus au Chaudron Baveur, tenant sa main pour qu’il puisse suivre le mouvement, ce fut presque comme si elle avait dit la vérité. Si seulement il n’y avait pas eu l’entretien.

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« Thompson. »

L’homme dans la trentaine derrière le bar du Chaudron Baveur les fixait comme une biche prise dans les phares d’une voiture.

« Thompson, même si vos résultats en potions étaient abyssaux, je pense qu’il est à votre portée de nous donner les clés de notre chambre. Elles sont juste là, derrière votre tête, si vous parvenez à la tourner.

-S’il vous plaît, Mr Thompson. Je voudrais monter moi aussi. »

Toute la clientèle du pub fixait Hermione et Severus bouche-bée depuis qu’ils étaient sortis de la cheminée, main dans la main, tous deux habillés à la Moldue, et s’époussetant l’un l’autre après le voyage. Mr Thompson avait l’air d’un premier année ayant énervé Peeves.

Heureusement, Hannah Abbott passa la porte ‘réservé aux employés’, son ventre arrondi plus remarquable qu’en juillet sous sa robe couleur saumon.

« Professeur » salua-t-elle Snape, un peu timidement.

« Mrs Londubat » acquiesça Snape en réponse.

« Russel, donne-leur la clé de la chambre 11, et continue les formalités, s’il te plaît » lança Hannah.

Finalement, Russel Thompson prit la clé de son crochet et sortit le livret des enregistrements pour que Severus commence à le compléter.

« Alors » dit Hannah en se tournant vers Hermione. Elle lui fit une double bise avant de la prendre par la main et de l’entraîner vers un salon privé par un couloir étroit. D’un claquement de doigts, Hannah alluma une flamme dans la cheminée et s’assit dans un des fauteuils, invitant Hermione à s’asseoir face à elle.

« Comment ça va Hannah ? Et le bébé? » commença Hermione.

« Oh, tout va bien, merci. Mais on aura tout le temps de parler de ça plus tard. Maintenant, tu dois tout me raconter, Hermione » contra Hannah en la fixant de ses grands yeux curieux. « C’est vrai ? Tu vis avec le Professeur Snape, maintenant ? Zabini l’a dit à Neville, et Harry nous a écrit, aussi. »

Et tu le liras demain dans la Gazette du Sorcier, dès que Rita Skeeter nous aura surpris ici.

« Oui.

-Je le savais! Je le savais! Je savais qu’une potion mijotait –désolée- avec ton attitude pendant l’anniversaire de Neville. Tu n’avais jamais si mal parlé de Snape, jamais. Et tu avais l’air d’avoir été touchée par un Eruptif. J’ai tout de suite supposé que tu souffrais des afflictions de l’amour.

-Hannah, il n’y avait rien entre nous à ce moment…

-Et tu en souffrais, n’est-ce pas ? Je sais. Ca a dû être dur pour toi. Tu as toujours eu cette tendance missionnaire, déjà à Poudlard. Oh, Hermione, c’est si courageux de ta part. Te connaissant, il était évident que tu essaierai de le réconforter une fois que tu l’aurais retrouvé. Aider cet homme détruit à se hisser hors de son malheur, le faire accepter sa privation… Et, avec ta dévotion patiente, tu as pu briser sa carapace de désespoir. Oh, c’est si romantique ! » Hannah applaudit d’admiration.

Les poufsouffles.

Je pense que la seule chose moins romantique que d’avoir été avec Severus, c’est d’avoir été avec Ron, à nos meilleurs moments. Même durant leurs moments intimes, ils ne faisaient qu’échanger que des blagues stupides –Severus avait un penchant pour les jeux de mots basés sur ‘rien’ et ce genre de choses- et parfois ils tombaient même dans des jeux puérils, comme comparer la taille respective de leurs pieds, puis pousser. Hermione était une fois tombée du lit au cours d’un match pieds contre pieds.

Sans même avoir arrêté de rire.

« Quand allez-vous vous marier ? » demanda Hannah.

« Excuse-moi ?

-Je veux dire, tu as trente ans et il a quoi ? Soixante ans ? A son âge… J’imagine qu’il voudrait compenser le temps perdu.

-Il a quarante-neuf ans et huit mois. » Et je n’ai toujours pas décidé de quoi lui offrir pour son anniversaire. Merde. « Et nous ne nous voyons que depuis un mois, Hannah.

-Mais vous vivez ensemble.

-Oui, mais ce n’est qu’un arrangement temporaire, jusqu’à ce que la question de mon travail soit réglée.

-Bien sûr, vous voulez chercher une nouvelle maison, plus grande, je vois. Trouver un bon endroit peut être dur, d’ailleurs. Vous allez rester dans le nord ?

-Ecoute, Hannah, il n’y aura pas de mariage. C’est juste un petit flirt d’été sans conséquence.

-Hermione, les gens n’ont pas de flirt d’été avec le Professeur Snape. Ta dévotion…

-Non, non, tu te trompes totalement. On a plutôt une amitié avec avantages » gloussa-t-elle. « Une amitié avec avantages moin s l’amitié, ça ne laisse que les avantages. » C’était actuellement leur blague préférée à tous les deux.

Hannah la regarda comme s’il lui était poussé une barbe. « Pardonne-moi, Hermione, mais aucune femme saine d’esprit n’accepterait… D’avantages de la part de Snape sans être folle de lui.

-Ce n’est pas vrai ! » cria presque Hermione, abattant son poing sur le bras de son fauteuil. Avant qu’elle ne puisse s’en empêcher, elle ajouta « Et tu n’es pas en position de juger ! » Merlin sait que j’adore Neville mais… Coucher avec ? Jamais de la vie.

Hermione venait d’être injuste, mais Hannah se contenta de rire. « Tu es trop mignonne. Toujours aussi fonceuse. Et je n’aurais jamais cru ça de lui, mais il te regarde comme si tu étais un krapfen. Je te souhaite tout le bonheur du monde. »

Les poufsouffles.

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oOo

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Après le dîner, ils revinrent à leur chambre. Hermione allait et venait, vraie boule de nerfs. Severus était assis sur le lit, et lisait sa première Gazette du Sorcier en des années, et il avait l’air aussi détendu que possible. La sélection du Ministère était prévue le lendemain à neuf heures. En quoi consisterait-elle ? A quel genre de questions fallait-il s’attendre ? Devrait-elle faire une démonstration ? Elle n’en avait aucune idée. Aucune information n’avait été donnée aux candidats. Le mode d’entretien était secret. Son nom serait-il considéré comme une recommandation? Cela allait-il l’aider ou la désavantager ? Et si elle déchirait une ancienne impression ? Ou, pire, un manuscript?

Veux-tu le déchirer?

Et il y avait la question de l’Emily Brontë. Tout en attendant un nouveau livre à restaurer, après avoir terminé ceux du Frère Lucretius, Hermione avait aidé à cataloguer les nouveaux ajouts, et les requêtes de visiteurs. Mais il y avait déjà Jack et Hester là-bas, et même si le nombre de visiteurs avait augmenté, les deux dernières semaines avaient été un peu calmes. Sans une tâche de reliure entre les mains, elle se sentait superflue.

N’est-ce pas mieux ? Sans cela, tu déchirerais un autre livre.

Le fait était simplement qu’elle aimait relier et qu’elle voulait continuer cela, malgré l’incident. Eviter de restaurer des livres ne lui ferait aucun bien : elle avait continué, laissant les questions répétitives pourrir dans son esprit.

Vous n’avez aucun avenir dans ce domaine, Granger.

Ensuite il y avait le petit problème de Severus lui-même, la question d’où elle vivrait après l’entretien. Elle n’avait vraiment aucune envie de quitter la Maison de l’If, si possible, mais elle ne pouvait pas autant s’imposer à lui. Probablement en avait-il déjà marre de sa tendance à interférer dans ses routines, de monopoliser les toilettes, de réarranger compulsivement les rangées de livres dans la pièce principale. Il n’avait pas fait de commentaire quand elle avait envahi sa salle de bain avec ses dizaines de produits pour cheveux, c’était vrai, mais l’avait défiée d’oser toucher à la cuisine. Il n’avait pas eu l’air satisfait quand elle avait trouvé le placard avec les potions de Blaise dans l’arrière-cuisine. Elle avait également trouvé un très vieux chaudron couvert d’égratignures mais poli, un mortier et quelques fioles vides, aussi anciennes que le chaudron. Un tas de notes sur des feuilles volantes était jeté en vrac dans l’armoire. Elle ne put dire de quand elles dataient. Severus lui avait demandé assez impérieusement d’arrêter de mettre à sac la pièce et elle avait obéi, penaude. Elle avait également été dispensée de cuisiner. Elle ne l’aurait pas blâmé s’il était fatigué par son invitée exigeante. Peut-être voulait-il retrouver son intimité, ses habitudes, et il serait satisfait de ne la voir que les week-ends. Mais elle ne voulait pas vraiment partir.

As-tu aimé déchirer la page ?

Elle pouvait voyager. A moins qu’il ne le préfère, il n’y avait vraiment aucun besoin de déménager, ou elle l’espérait. Regardez Neville et Hannah. Elle vivait au Chaudron Baveur et lui à Poudlard, et revenait à Londres dès qu’il le pouvait. Parfois elle venait lui rendre visite à l’école. Ils travaillaient chacun de leur côté, et ils étaient mariés. Pas la solution la plus pratique, mais ils s’en arrangeaient. Une cheminée en état de marche était toujours pratique.

La Maison de l’If avait une cheminée, elle aussi.

Tant qu’il ne se lasse pas de moi, tant qu’il veut que je sois là…

« Arrête de t’agiter comme un homme dans la salle d’attente d’une maternité. Tu me rends nerveux. Viens ici et repose-toi. »

Hermione se retourna et vit Severus replier son journal, et tapoter le coin libre du lit, à sa droite.

Soupirante, elle se débarrassa de ses chaussons et se nicha à ses côtés, la tête sur son épaule, son bras droit au travers de son torse, tandis qu’il commençait à caresser ses boucles.

« J’ai eu une autre crise » murmura-t-elle.

Sa main s’immobilisa un instant, puis recommença à s’entortiller distraitement dans ses cheveux. « Quoi ? Des images ?

-Non, une pensée. J’ai fait quelque chose que je n’aurais pas dû, j’ai pensé des choses que je n’aurais pas dû. » Elle résuma ce qui était arrivé dans les archives.

« Tu es simplement stressée, Hermione, et cela facilite l’arrivée des pensées indésirables. Tout ça pour l’entretien… Combien de livres as-tu étudié pour ça ?

-Trente-sept. Des monographies. Soixante-quatre articles. C’est peu, je sais. Je n’ai même pas fini ma liste. J’aurais dû…

-Lire moins, petite idiote. Après ton entretien, la pression va retomber. Quand disais-tu que la crise s’est passée ?

-Lundi 24.

-Et… » Il fronça un instant les sourcils. « … Si je ne me trompe pas, tu as eu tes règles le jeudi 27. C’est bien ça ?

-Oui.

-J’ai connaissance du fait que les femmes peuvent être énervées à l’approche de leurs menstrues, même si elles ne souffrent pas physiquement… Mmh… Il y avait des potions que je faisais pour l’infirmerie, à l’époque. Magnésium et hellébore et poudre de pierre de lune et…

-Merci, Severus. C’est très gentil. Peut-être le mois prochain.

-Peut-être est-ce ce nouvel… Arrangement qui te stresse.

-Avoir emménagé avec toi ? Non. Je me sens tellement à l’aise comme ça. Mais tu te sens probablement sous pression.

-Ne sois pas ridicule.

-Je sais que je ne suis pas de bonne compagnie. »

Il agrippa son épaule. « Pourquoi ne m’as-tu pas parlé plus tôt de cette attaque ?

-Je sais que je ne devrais pas chercher à être rassurée. Je dois y faire face par moi-même. Je sais que je suis censée ne pas me soucier des pensées.

-Et tu y arrives ?

-A laisser les pensées ? Plus ou moins. Elles viennent, mais j’essaie de ne pas y répondre.

-Bien. » Il acquiesça. « Dors, maintenant. Tu as suffisamment résisté. Essaie de te calmer avant ton entretien. Alors, où nous étions-nous arrêtés ?

-De quoi ?

-Le conte.

-Ton conte ? » Elle leva la tête pour le regarder, puis la recala contre son épaule. « Je ne me rappelle pas. Je me suis endormie quelque part au milieu. Il y avait une sorcière, des livres, et ton Patronus.

-Ah oui. Je m’en souviens. » Il ramena un doigt à son menton. « Alors, la jeune sorcière alla voir l’Oracle du Sud, et Uyulala lui dit que, pour récupérer tous les livres qui avaient appartenu à la bibliothèque, et qui avaient été perdus par la guerre, elle devait relier un livre elle-même. Parce que dans chaque mot est potentiellement encapsulé un langage entier, puisque dans chaque son il y a le potentiel de tout type de musiques, il y a donc dans chaque livre le miroir de tous les livres du monde. Si elle rassemblait les pages d’un seul livre tout en prononçant le bon sort, les livres dispersés reviendraient.

Le sort était Filo, parce que en Latin, filum, fili signifie coudre. Mais tu sais aussi que philia en grec ancien signifie amitié, amour, affection ; phileo signifie amour, et philos signifie cher, aimé. Alors, je ne suis pas sûr de savoir si le sort se réfère au fil qu’elle dût utiliser pour relier les pages ensemble, ou à l’amour qu’elle ressentait pour les livres et qui lui permettrait de les retrouver. Probablement cela impliquait-il les deux sens, parce que relier, d’après ce qu’on m’en a dit, est question de former un lien. »

Alors qu’il parlait, Hermione défit les premiers boutons de sa chemise et se pencha sur son torse pour embrasser son sternum, puis son téton, de l’autre côté. Ses tétons, elle les aimait bien. Qu’est-ce qu’un homme ressentait quand quelqu’un suçait ses tétons ? Elle avait l’impression que les tétons de Severus étaient plus sensibles encore que les siens.

« ‘Mais je n’ai pas de papier’ dit la sorcière.

‘Collectez autant de feuilles que vous en trouverez dans la forêt, et elles seront vos pages’ répliqua Uyulala.

‘Je n’ai ni fil ni aiguille pour les relier’ dit la sorcière.

‘Métamorphose l’ongle de ton pouce gauche en aiguille, et utilise tes cheveux comme fil’ répliqua l’Oracle.

‘Mais je n’ai pas d’histoire à écrire sur les feuilles’ poursuivit la jeune femme.

‘Collecte une phrase de chaque oiseau de la forêt, et ce sera ton histoire’ conclut Uyulala. »

Plus de boutons se défirent, sa main voyagea plus bas, s’arrêta pour plonger un doigt dans son nombril, puis effleura la ligne de fins poils noirs du bout des doigts. Elle déboutonna son pantalon, dézippa sa fermeture éclair, glissa la main dans son boxer, et trouva sa solidité. Alors qu’elle câlinait la tête sensible de sa paume, elle releva le visage pour l’embrasser brusquement.

« Encore une fois, on dirait que tu ne veux pas entendre la fin du conte » dit-il lorsque ses lèvres furent libres.

En réponse, Hermione s’appuya sur ses talons pour retirer son pull, défaisant son soutien-gorge, faisant rouler vers le bas son jean et sa culotte. Elle se rallongea sur le dos, écarta les genoux et tendit les bras vers lui.

« Viens ici » dit-elle d’une voix mielleuse.

Il baissa les yeux sur son corps, puis replongea dans son regard, et retira doucement ses lunettes.

« Sais-tu que nous avons fait cela pour la première fois il y a un mois ? » demanda-t-elle alors que Severus terminait de retirer sa chemise.

« Je sais. » Pantalon et boxer rejoignirent la chemise au dos d’une chaise.

« Je suis désolée. Je ne t’ai rien acheté pour le fêter.

-Il semblerait que nous célébrons déjà. »

Severus se pencha sur elle et tout recommença, la peau, le contact, et la nostalgie, frémissante dans sa poitrine.

« Touche-moi » supplia-t-elle, écartant plus les cuisses.

Son nez se frotta à la ligne entre ses seins, et ses baisers encerclèrent un de ses seins tandis que sa main enveloppait l’autre. Sa seconde main la caressait en bain, d’avant en arrière, et elle se sentit se liquéfier sous la chaleur de son contact. Elle poussa ses hanches contre sa main tandis que son shmok pulsait contre sa cuisse. Entrelaçant ses jambes aux siennes, elle frotta ses chevilles contre ses mollets, ses orteils se serrant sur l’arrière de ses genoux. Elle roula ses articulations le long de sa nuque avant de tracer les muscles et os de son dos, faisant courir ses mains le long de sa colonne vertébrale, puis ouvrant les doigts sur ses fesses. Un doigt se glissa dans la fente entre elles et elle pinça le petit et doux triangle de chair au-dessus.

Les yeux fermés, elle remua la tête pour la plonger plus profondément dans son oreiller, et la main de Severus quitta son sein, trouva sa nuque et agrippa ses cheveux. Il l’embrassa et ses mains rejoignirent également sa tête, s’enfouissant dans ses mèches noires pour tenter d’approcher plus près son visage, le secret dans sa bouche plus près. Alors elle devint langoureuse. Elle sortit sa langue pour lécher ses lèvres, lentement, la lèvre supérieure, puis la lèvre inférieure. Sa langue à lui toucha la sienne, bout à bout, jusqu’à ce qu’elle l’attrape entre ses lèvres et commence à la sucer. La bouche de Severus se referma sur celle d’Hermione alors que leurs langues continuaient à jouer.

« Severus » expira-t-elle entre deux souffles. « Laisse-moi rester avec toi. Dans la Maison de l’If. Même après l’entretien. S’il te plaît. »

Il se figea. « Tu veux rester.

-Je comprendrais si tu ne voulais plus de moi là-bas.

-Tu pensais que je dirais non, si tu me l’avais demandé dans un autre contexte ? »

Ses yeux étaient incandescents, brillant comme une peinture à l’huile fraîche, un éclat de… D’incrédulité ? De joie ? Dans leurs profondeurs.

« Je ne sais pas… Peut-être que tu veux récupérer ton intimité, et ce serait parfaitement raisonnable, je crois.

-T’ai-je donné l’impression que je ne voudrais pas de toi là-bas ? Parce… Parce que j’ai regardé ce foutu tournoi ?

-Oh non ! C’est ta maison: tu peux y faire ce que tu veux. Ce n’est pas comme si tu m’avais ignorée, tu sais. » Son sourire mourut sur ses lèvres. « Mais je ne vois pas devenir un poids pour toi.

-Hermione, la maison est à toi. » Il s’éclaircit la gorge. « A ta disposition. Tout comme moi, en ce moment même.

-Vraiment? Je peux rester?

-Oui.

-Oui ?

-L’été n’est pas encore fini, et tu dois, après tout, entendre la fin du conte.

-Promis. Oh, merci, merci!

-Il y a aussi une queue, ici, qui attend d’être ramenée chez elle.

-Oui ?

-Oui.

-Alors ramenez-la chez elle, monsieur. »

Il se glissa alors en elle, et plus de ‘oui’ furent répétés jusqu’à ce qu’ils s’endorment tous deux, satisfaits.

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oOoOoOo

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Note de cabepfir :

Az got vil shtrofn an apikoyres git er im a frum vayb. Proverbe Yiddish: Quand Dieu veut punir un infidèle, Il lui donne une épouse pieuse.

Shiksa (prononcez shik-seh) : fille non juive, jeune femme. Surtout une attirée par un homme juif. (Aë : petite-amie goy ?)

Oy vey: oh non!, pauvre de moi! Oh !, aïe!

Schmaltzy: sentimentalité excessive, niais, repas gras.

Meshugas (proncez meh-shoo-gaas’/meh-shi-gaas’): folie, absurdité.

Krapfen: allemande pour beignet ou cruller (type de gâteau).

Shmok: vulgaire pour pénis, queue.

Glossaire gentiment fourni par ma fantastique bêta, Valady !

« Au moins Hermione est sur la queue de Snape » (Harry Potter, 11 ans, ES, édition UK page 196 / Aë : aucune idée de ce à quoi ça correspond en français ^^ ).

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Note de Sockscranberries : Ahlala Hermione est toujours très incertaine alors que Severus est quand même très limpide dans cette fic je trouve. En tout cas ils sont mignons tous les deux :D

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oOoOoOo

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« Uhm… Non, maman. Je vais aller ailleurs.

-Où? (Ah ah ! Là est toute la question ! ^^)

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« Quelle que soit la méthode que tu choisis, magique ou normale, n’oublie pas d’utiliser des protections, Hermione. (C’est bien les paroles d’une mère ça ^^)

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-Ne niez pas, ma chère! Je vous ai vu marcher ensemble tous les deux depuis et vers la bibliothèque. Je vous garde à l’œil, en fait. (Ca c’est flippant…)

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« C’est Leslie Prince ! Je savais que parfois ce genre de choses arrive, que les écrivains sortent avec leurs fans. C’est un rêve de bibliothécaire, bien sûr ! » (Heuuu, oui mais non… Enfin quoi que je me verrai bien sortir avec l’un ou l’autre auteur… Oui oui, je sors !)

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« Ma chère, je ne peux exprimer à quel point je suis heureuse pour vous ! » poursuivit Mrs Peewit, radieuse. « Vous êtes si chanceuse ! »

Je suppose que oui. Aë : Et là je sens les fans de Sev gronder contre Mione ^^(Meuuuh non ^^)( Je suppose ?! SUPPOSE ?! )

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Deux jours avant de quitter Haworth Road, Hedwige II revint à sa fenêtre avec une nouvelle lettre d’Harry. (Pitié… Hedwige II vraiment ?? Y’a pas assez de nom de hibou dans le monde ?? Déjà appeler ses enfants Lily et James (un ok, deux c’est morbide !) mais alors si en plus on s’y met avec le hibou…) Aë : te rappelles-tu avoir eu la même réaction à la première apparition d’Hedwige II ?

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Je sais que tu étais intéressée, alors voilà la grande nouvelle : le conseil de Poudlard a décidé que le poste de DCFM serait tenu par le portrait de Dumbledore. (Gné ?).

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PPS. Dis à Ginny que son sort de contraception est toujours le meilleur. (Mdrr s’il ne fait pas un ecrise cardiaque après ça, Harry sera vraiment « The boy who lived » ^^)

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Mais –snif- est-ce vrai ? Je peux sentir qu’on a utilisé de la magie ici. Oh, Professeur, vous avez enfin récupéré ? (Ca s’annonce comique ^^)

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A ce point, Hermione ne put plus se retenir. (C’est déjà pas mal qu’elle ait tenu jusque là ^^)

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« Elle-même. Oh, Blaise, une dernière question : tu sais qu’il est sept heures du matin, et qu’on est dimanche ? » (Outch ! Moi à sa place j’aurai été nettement moins accueillante…)

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Un juron indiscernable s’échappa de la cuisine. (J’imagine très bien sa tête là tout de suite ^^)

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Et tu le liras demain dans la Gazette du Sorcier, dès que Rita Skeeter nous aura surpris ici. (Ah tiens ! Je l’avais oubliée elle ! Ca risque d’être juteux si elle est dans le coup…)

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Les poufsouffles. (J’allais le dire.)

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Même durant leurs moments intimes, ils ne faisaient qu’échanger que des blagues stupides –Severus avait un penchant pour les jeux de mots basés sur ‘rien’ et ce genre de choses- et parfois ils tombaient même dans des jeux puérils, comme comparer la taille respective de leurs pieds, puis pousser. Hermione était une fois tombée du lit au cours d’un match pieds contre pieds. (Une vraie vie de couple quoi ^^)

Sans même avoir arrêté de rire.

« Quand allez-vous vous marier ? » demanda Hannah. (Pardon ?!)

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-Ecoute, Hannah, il n’y aura pas de mariage. C’est juste un petit flirt d’été sans conséquence. (Tu es dure là !)

-Hermione, les gens n’ont pas de flirt d’été avec le Professeur Snape. (Là on est d’accord

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« Pardonne-moi, Hermione, mais aucune femme saine d’esprit n’accepterait… D’avantages de la part de Snape sans être folle de lui. Aë : Je sens venir les récriminations. File te cacher, Hannah. (Non non, moi j’accepterai tout, et surtout les avantages ! Oui je sais ce que vous pensez… Mais c’est pas grave !)

-Ce n’est pas vrai ! » cria presque Hermione, abattant son poing sur le bras de son fauteuil. Avant qu’elle ne puisse s’en empêcher, elle ajouta « Et tu n’es pas en position de juger ! » Merlin sait que j’adore Neville mais… Coucher avec ? Jamais de la vie. (Heuuu ça dépend, il s’est grandement améliorer avec l’âge je trouve. Mais bon, ça ne vaut pas Severus, on est d’accord).

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Elle ne l’aurait pas blâmé s’il était fatigué par son invitée exigeante. Peut-être voulait-il retrouver son intimité, ses habitudes, et il serait satisfait de ne la voir que les week-ends. Mais elle ne voulait pas vraiment partir. (Je pense que s’il voulait que tu partes, il te l’aurait déjà dit. Ce n’est pas dans ses habitudes de faire dans la dentelle)

Un été à York 19
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M
C'est mignon c'est bizzare quelle est encore des crises peut être que c'est du à son futur entretien jdr Blaise qui se pointe à 7h du mat au secours je suis pas sur d'aimé c'est drôle commment tout le monde ce mêle de leur vie couple. Merci pour la suite
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A
je t'en prie ^^ tu peux aller lire le dernier chapitre de suite, et l'Os hors série très vite ^^
A
&quot;Hermione, la maison est à toi. » Il s’éclaircit la gorge. « A ta disposition. Tout comme moi, en ce moment même.&quot;<br /> J'adore ce Severus....
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A
on l'aime toutes ^^
Z
En fait, ils ont déjà une vie de couple ...<br /> Merci pour cette suite !
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A
je t'en prie ^^<br /> eh oui, ils sont installés et tout ^^