WIWT2 Mais qu'est-ce que j'avais en tête? 26

9 Avril 2015 , Rédigé par Aësälys Publié dans #Ms-Figg, #WIWT (C)

Chapitre 26 ~ Le chapitre final ~ Sa promesse tenue

Severus se réveilla en crachotant. Il avait l’impression que son visage était couvert de toiles d’araignée. Il écarta les fils, et repoussa une mèche de cheveux prise dans sa bouche. Il était maintenant conscient de quelque chose de lourd calé sur son épaule. Se tournant légèrement, il vit qu’il s’agissait de la tête bouclée d’Hermione. Elle était allongée contre lui, la joue sur son épaule, son corps replié en position fœtale, ses mains déposées sur ses seins, ses genoux calés contre les cuisses de Severus. Elle dormait du sommeil complet qui suit la satiété. Il apprécia le fait qu’elle ne se soit pas enroulée autour de lui comme pour imiter le Calamar Géant. Il aimait son espace. Mais il était agréable de l’avoir dormant nue près de lui. L’accès était facile, après tout.

Après leur acte, Severus l’avait portée à son lit et l’avait allongée. Elle semblait toujours vouloir dormir après le sexe, démentant le mythe selon lequel ce n’était le cas que des hommes, tandis que les femmes voulaient parler et se cajoler. Severus sourit. Peut-être le mythe ne s’appliquait-il pas si le travail était bien fait… Peut-être les femmes ne dormaient-elles qu’après une très bonne baise.

Il était passé par ses stocks pour lui ramener une fiole rouge ainsi qu’une violette, potion bien plus puissante contre la douleur. Il avait eu du mal à la faire boire à la sorcière somnolente, mais y était parvenu, ne voulant pas qu’elle se réveille avec le contrecoup de leur séance très passionnée. Il savait que peu importait l’ardeur avec laquelle elle avait répondu, il y aurait des coûts physiques plus tard. Il lui avait ensuite jeté le ‘Os Mundus’, explosant de rire alors qu’elle gigotait et l’insultait, les petites bouches accomplissant leur tâche, la stimulant alors qu’elle était si épuisée. Il semblait que le sort nettoyait les femmes plus intimement que les hommes.

Il observa à nouveau la jeune femme endormie, pensant à la férocité avec laquelle il l’avait prise. Heureusement, elle avait choisi un Maître des Potions pour amant. Si un autre homme avait été si ardent elle aurait été dans de très sales draps.

Un autre homme.

Severus sentit son ventre se tendre de jalousie. Ce n’était pas une sensation familière. Il avait toujours été plutôt égoïste et possessif, de solides traits de caractère Serpentard, mais pas en matière de femmes. La plupart avec lesquelles il avait été étaient ou des prostituées ou des filles faciles, qui ne voulaient qu’une queue dure pour la nuit, ce qu’il fournissait certainement, il n’y avait donc pas de raison d’être jaloux. Il avait accepté le fait qu’il serait toujours seul, et son contact avec les femmes n’était question que de sexe. Merci, madame, pour l’utilisation de vos orifices quelque peu usés.

Il y avait eu une jeune femme, qui pendant sa sixième année à Poudlard, lui avait fait ressentir des sentiments, mais il l’avait découverte couchant avec Sirius Black, et cela avait brisé le cœur de Severus. Sirius ne se l’était faite que parce qu’il savait que le jeune homme sarcastique l’aimait. Black s’était assuré qu’ils seraient découverts, puisqu’il l’avait prise contre un mur caché dans une niche des cachots, où Severus passait chaque soir après le couvre-feu alors qu’il accomplissait son devoir de Préfet. Ce qui avait ajouté du sel sur ses plaies était que Severus ne l’avait jamais touchée en dehors de quelques baisers volés et passionnés. Il la traitait avec respect et retenue, et pensait à lui demander un jour sa main.

La fille avait été désolée, et tenté de rattraper les choses physiquement, lui donnant ce que lui voyait comme déjà gâché par Black. Severus l’avait laissée brisée et sanglotante sur le sol de la salle sur Demande, ayant appliqué sa vengeance de manière très brutale et intime. Il ne lui parla plus jamais ensuite, et ne tenta plus de séduire romantiquement une femme. Il prit la Marque peu de temps après, une relation normale devenant donc hors de question. Pour la plupart, les Mangemorts partageaient leur femme, et toute réticence à le faire était considérée comme signe de manque de loyauté. La seule réelle fidélité d’un Mangemort devait revenir au Seigneur des Ténèbres.

Severus baissa les yeux sur Hermione. Il ne la partagerait jamais de son plein gré avec qui que ce soit. Il attribua hâtivement sa possessivité au fait d’avoir été le premier homme intime avec elle, le premier à goûter les joies de son corps et de sa nature passionnés. S’il avait été un chien, il aurait probablement marqué son territoire sur elle. Il sentit un pincement de colère en se la rappelant avec le jeune homme du night club, et la façon maladroite dont il l’avait tripotée. Eh bien, elle n’aurait plus à s’inquiéter de cela. Il était à présent son amant exclusif. Il ne la laisserait jamais insatisfaite. Ses pulsions sexuelles, son ego et son désir sauvage pour elle ne lui en laisseraient pas la possibilité.

Hermione soupira et remua contre lui, ses jambes s’étirant, glissant délicieusement contre les siennes, tandis qu’elle s’arquait contre lui en un mouvement langoureux. Elle s’immobilisa à nouveau. Le contact avait en revanche rempli son œuvre, et la queue de Severus était durcie contre sa cuisse. Mais il ne fit aucun mouvement pour la prendre. Il resta allongé à l’écouter respirer.

Soudainement, il fut conscient de ses douces lèvres pressées contre sa mâchoire, l’embrassant paresseusement. Ses lèvres se déplacèrent sur sa gorge, et elle lécha et suça sa peau plusieurs fois avant de reprendre ses doux baisers. C’était exquis. Il déplaça légèrement sa tête pour lui donner meilleur accès. Elle se redressa et suivit la ligne de sa mâchoire jusqu’à son oreille et fit courir sa langue derrière elle avant de revenir sur son visage, d’embrasser son front, ses paupières et même son grand nez avant de tomber sur ses lèvres. Merlin, elle avait un goût sucré.

Severus l’attira sur lui, appréciant la douceur ronde de son corps contre le sien, alors qu’elle continuait à l’embrasser, poussant sa langue dans sa bouche pour l’explorer doucement. Severus avait à présent une monstrueuse érection, mais n’avait pas vraiment envie de l’arrêter pour la prendre… C’était si bon. Hermione descendit, embrassa à nouveau sa gorge, en couvrant chaque centimètre de sa bouche chaude, de ses lèvres et de sa langue. Il grogna alors qu’elle passait d’une épaule à l’autre, ajoutant ses dents à ses attentions. Elle le mordilla tendrement, et ses mains plongèrent dans ses cheveux, massant son crâne alors qu’elle continuait à descendre sur son torse, sa bouche humidifiant ses tétons, sa langue filant au bas de la ligne tracée par ses muscles… Elle ne laissa aucun fragment intact, embrassant même ses aisselles et ses côtes, alternant délicieusement de la gauche à la droite, avant de revenir à gauche. Ses mouvements étaient sensuels, presque félins contre son corps. Il ne put s’empêcher de penser qu’il était réellement avec la Lionne de Gryffondor, et elle le marquait comme sien.

Il poussa ses hanches contre elle, excité, mais ne souhaitant toujours pas arrêter cette belle femme de continuer cette douce et tortueuse exploration de son corps. Sa bouche rejoignit les muscles rigides de son abdomen, et elle descendit plus son corps, le nez contre ses poils pubiens, avant d’embrasser et de sucer les os marqués de ses hanches. Il ferma les yeux alors que ses lèvres atteignaient sa queue, et elle embrassa et lécha sa longueur, mais ne fit aucune tentative de le prendre en bouche, écartant ses cuisses pour passer sa langue à l’intérieur de ses cuisses. Oh, c’était merveilleux, merveilleux. Elle prit doucement ses testicules en bouche et les lécha et suça délicatement, et il pensa qu’il allait exploser là, mais elle s’écarta gentiment, et continua à descendre le long de ses jambes, alternant de l’une à l’autre, sa bouche chaude et humide glissant sur sa peau pâle, ses cuisses, ses mollets, léchant même ses mollets, et suçant ses orteils.

« Oh, Hermione » grogna-t-il alors que sa bouche passait sur l’os de sa cheville, « femme, qu’est-ce que tu me fais ?

-Je t’aime » répondit-elle, ses yeux ambrés emplis d’une étonnante douceur qui saisit son cœur.

Il se rappela d’une autre promesse faite pendant sa séduction.

Je sucerai ta queue. Je lécherai tes testicules. Je caresserai ton corps de ma bouche, de ma langue. Je ferai tout pour te plaire…

Merlin.

Elle se redressa et poussa doucement ses hanches.

« Tourne-toi » expira-t-elle. Severus fit volte-face pour s’installer sur le ventre, déposant sa tête sur ses mains tandis que sa douce bouche reprenait son voyage, remontant ses jambes, ses fesses, passant même doucement entre ses fesses, ce qui le fit frissonner. Il pouvait sentir sa douce poitrine frotter sa peau alors qu’elle embrassait ses reins. Elle remonta sur sa colonne vertébrale, et quand elle rejoignit la masse de cicatrices, elle hésita, les embrassant plus tendrement encore qu’elle ne l’avait fait pour le reste de son corps. Merlin, il la voulait. Mais cette fois, il ne voulait pas la défoncer, ni rebondir sur son corps comme sur un trampoline. Il voulait qu’elle soit avec lui dans sa possession, qu’elle le possède comme lui la possèderait. Il grogna à nouveau son nom avec empressement, son ton la faisant s’arrêter avant qu’elle ne continue sur ses épaules, et sa nuque, terminant sur un doux baiser pressant qui lui fit entrouvrir les lèvres.

« Tourne-toi » expira-t-elle contre son oreille. « Laisse-moi te montrer ce que je ressens. »

La dernière promesse.

Laisse-moi venir et te chevaucher, prendre ta hampe dans mes profondeurs encore et encore jusqu’à ce que le plaisir soit trop.

Severus se tourna à nouveau, s’installant sur le dos, et observa Hermione l’enjamber lentement, sa main chaude et souple enserrant sa queue et la positionnant vers le haut. Son expression était avide, mais pas de luxure… C’était trop doux, trop tendre pour de la luxure. Elle se souleva et plaça son sexe contre sa tête, le glissant souplement dans sa chaleur.

Severus siffla, et ses mains agrippèrent sa taille par automatisme alors qu’elle commençait à faire lentement aller et venir sa chaleur soyeuse sur sa longueur, roulant du ventre, l’absorbant intégralement, son cul se déposant et relevant de ses cuisses. Severus ne pouvait que la regarder, la sentir autour de sa queue, bouche bée par la beauté de sa possession, si éloignée de ses propres assauts enragés.

Elle le chevauchait doucement, mais le laissait aller profondément, le pressant contre le col de son utérus et soupirant de plaisir.

« J’ai voulu faire ça, comme ça, depuis si longtemps, Severus » expira-t-elle en se redressant et retombant, son regard ambré clos de plaisir. « C’est à ça que je rêvais dans mes meilleurs fantasmes. Je voulais me donner à toi pour ce que tu as fait pour nous, je voulais que tu saches… Que ça signifie quelque chose. Et je voulais que ce soit spécial et bon pour toi si tu m’acceptais. C’est pour ça que je suis venue à toi vierge. C’est tout ce que j’avais à te donner. »

Elle laissa échapper un gémissement alors que Severus s’enfonçait plus fort en réaction à ses paroles, avant de s’adoucir à nouveau. Elle continua, le regard sombre d’émotion, gémissant légèrement en prenant son plaisir de Severus.

« J’ai traversé tout ça, Severus, dans l’espoir de pouvoir t’avoir tendre, ne serait-ce qu’une fois, comme ça. »

Severus grogna et se poussa plus profondément en cette magnifique créature offerte, le cœur gonflé, reconnaissant du don de son corps, d’elle. Elle gémit, et dit son nom, presque comme une prière. Elle se pencha pour l’embrasser passionnément, son corps toujours enserré autour de lui, roulant des hanches en petits cercles, le faisant gronder alors qu’il enfonçait sa longueur en elle, se frottant contre tous les plis de ses parois serrées et humides. Ses bras se resserrèrent autour d’elle, et il fit courir ses mains dans ses mèches emmêlées, la guidant en un baiser plus approfondi et intime alors qu’il augmentait la profondeur de ses enfoncées, bougeant plus vite et plus fort. Elle commença à haleter sous ses mouvements allongés, et sa possession devint sienne. Mais il ne perdait pas le contrôle. Il avait un but, un objectif tendre alors qu’il s’enfonçait en elle, sentant son corps se réchauffer commencer son tremblement maintenant familier.

« Ouiii, Hermione, ouiii, ma douce » murmura-t-il contre sa bouche. « Donne-toi à moi. Toute entière. »

Hermione sanglota, cette fois pas de douleur bienvenue, mais de l’émotion qui menaçait de bouillir en elle, du fait que ce bel homme courageux la désirait, prenait plaisir avec elle, et laissait volontairement tomber l’armure l’entourant pour lui permettre d’amener du bonheur dans sa vie torturée.

« Seulement toi, Severus » expira-t-elle, tremblant puissamment entre ses bras, rebondissant légèrement sous son ardeur augmentant.

Severus s’enfonçait, pas seulement dans son corps, mais dans ses émotions, dans son amour, et c’était l’expérience la plus singulièrement belle qu’il ait jamais partagée avec quiconque. Il glissait en elle avec passion et convoitise, n’en désirant que plus encore à chaque instant, souhaitant que cette sensation dure à jamais alors qu’elle lui offrait doucement tout ce qu’elle avait à offrir. Ses va et viens devinrent plus puissants, mais restaient tendres, cherchant cet endroit où son âme était cachée et l’attendait. Et il le trouva lorsqu’elle se figea, laissant échapper un doux cri de surprise, et se répandit sur lui, son orgasme se transformant en lave bouillante, ses frissonnements silencieux brisant les fragments de son être, et elle se fondit en lui, devenant une part de lui alors qu’il se relâchait dans son flot comme un geyser ou un volcan, se rompant alors qu’il la suivait avec un rugissement silencieux dans cette douce et parfaite union.

oOo

Severus garda les bras enserrés autour d’Hermione, le cœur battant comme un tambour sauvage, le regard humide comme s’il venait de connaître la plus magnifique des symphonies jamais écrites, et qu’il était soulevé par sa beauté. Il avait le sentiment que tout le vernis immonde de sa vie s’était temporairement défait et était jeté de côté, avec la douleur, l’horreur et la crainte, et qu’il pouvait enfin respirer de l’air frais. Il savait que ce n’était qu’illusion, que rien n’avait changé, que le monde lui-même n’était pas meilleur, mais quelle belle illusion c’était…

Mais ce n’était toutefois pas qu’une illusion. La femme entre ses bras était réelle, suffisamment réelle pour disperser ses ténèbres, suffisamment réelle pour que le futur contienne moins de souffrance, et qu’il pourrait le supporter.

« Je t’aime, Severus. »

Son étreinte se raffermit.

« Je sais, Hermione… je sais. »

FIN

oOoOoOo

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Note de Ms-Figg: Un vrai épilogue suit, qui raconte la suite entre ces deux-là, ainsi que la bataille finale. Merci pour avoir tout lu, et pour les merveilleuses reviews.

Medea : Mieux vaut rappeler aux autres les dangers de… Se faire plaisir comme ces deux-là. Rappelez-vous, les amis, c’est du sexe sorcier… Les même règles ne s’appliquent pas aux Moldus.

Note de Sockscranberries : Bon, c’est fini… Enfin techniquement non, il reste l’épilogue, mais c’est quand même fini :p

J’ai adoré cette fic :D

Aë : Oui… Cette partie est finie, plus que 7… Merci à Socks et Cricri ^^

oOoOoOo

Mais il était agréable de l’avoir dormant nue près de lui. L’accès était facile, après tout. (Toujours très pragmatique Severus)

Elle semblait toujours vouloir dormir après le sexe, démentant le mythe selon lequel ce n’était le cas que des hommes, tandis que les femmes voulaient parler et se cajoler. (En même temps Severus a l’art de l’épuiser) Severus sourit. Peut-être le mythe ne s’appliquait-il pas si le travail était bien fait… Peut-être les femmes ne dormaient-elles qu’après une très bonne baise. (Voilà, c’est ce que je disais ^^)

Si un autre homme avait été si ardent elle aurait été dans de très sales draps. (En effet, elle a de la chance dans son « malheur »)

Merci, madame, pour l’utilisation de vos orifices quelque peu usés. (Huuum sympa) (alors là… SHOCKED… o_O)

Il l’avait découverte couchant avec Sirius Black, et cela avait brisé le cœur de Severus. Sirius ne se l’était faite que parce qu’il savait que le jeune homme sarcastique l’aimait. Black s’était assuré qu’ils seraient découverts, (Ca ressemble bien à Sirius ça)

S’il avait été un chien, il aurait probablement marqué son territoire sur elle. (Chassez le romantisme, il revient au galop…)

WIWT2 Mais qu'est-ce que j'avais en tête? 26

WIWT2 Mais qu'est-ce que j'avais en tête? 27 (fin de la deuxième partie) - les fanfics d'Aë

Chapiter 27 ~ Epilogue . Eli l'elfe de maison fut décisif dans l'issue de la Bataille Finale. Ce fut lui qui informa Severus du lieu et de l'heure de l'attaque finale. Le Maître des Potions, choqué

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