Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
les fanfics d'Aë

WIWT3 Mais qu'est-ce que j'avais en tête? 6

5 Juin 2015 , Rédigé par Aësälys Publié dans #WIWT (C), #Ms-Figg

Chapitre 6 ~ Apporter la lumière jusqu’aux choses cachées

.

Hermione se frotta les yeux d’une main avant de les ouvrir, abasourdie d’être toujours en vie. Elle regarda autour d’elle. Elle était toujours dans la Cabane Hurlante, mais apparemment, seule. Sur la chaise près du lit se trouvait sa baguette. Une de ses mains était libre.

Sans perdre de temps, elle s’attaqua à détacher sa seconde main, puis ses pieds. Elle était toujours à demi nue. Elle glissa hors du lit et agrippa sa baguette, la pointant sur les ombres pour les vérifier. Le Mangemort était parti.

Elle répara son jean, son t-shirt et ses robes, et les enfila en toute hâte. Pourquoi l’avait-il laissée ? Elle décida d’oublier les pourquoi et les comment. Elle ouvrit la porte endommagée, jeta un Lumos et courut dans le tunnel en direction de l’entrée du Saule Cogneur. Elle stupéfixa quelques rats malchanceux au passage, ne voulant pas risquer quoi que ce soit avec les petits sons, qui pouvaient être émis par l’homme qui l’avait enlevée, puis relâchée.

Elle sortit entre les racines de l’arbre, et jeta des sorts en tous sens avant de se diriger vers les lumières de Poudlard à toute vitesse. Il ne lui fallut pas longtemps pour y arriver. Elle s’arrêta devant les grandes portes pour reprendre son souffle et tenta d’aplatir ses cheveux. Elle ne voulait pas que qui que ce soit sache ce qui lui était arrivé. C’était déjà bien suffisant que Severus l’ait toujours avertie de ne pas traverser le parc sans escorte. Il serait fou de rage s’il découvrait qu’elle avait été emmenée et failli être tuée par un Mangemort cinglé. Elle devait le lui cacher.

Prenant une profonde inspiration, elle entra dans le château. Personne n’était dans le coin, mais Peeves descendit en piqué sur elle, ne parvenant qu’à se prendre un sort qui le fit fuir en hurlant. Elle n’était pas d’humeur. Elle se dirigea directement vers les cachots, et ses appartements. Quand elle arriva, elle ouvrit sa porte et entra, baguette levée. Elle se sentait nauséeuse depuis son départ de la Cabane. Après avoir fouillé et confirmé être seule, elle pénétra dans sa chambre et s’assit lourdement sur le lit avant de passer ses robes par-dessus sa tête et les jeter sur le quilt.

Qui était ce Mangemort ? Pourquoi l’avait-il enlevée, juste pour la laisser repartir… Alors qu’il aurait pu exercer sa vengeance contre Severus en la tuant ? Et les questions qu’il avait posées… Si personnelles, si dévastatrices. C’était comme s’il tentait de démolir son âme même. Elle s’enlaça, laissa retomber sa tête, et ses larmes avec elle. Elle se sentait si vulnérable, si impuissante. Il avait effleuré des problèmes qu’elle ne faisait qu’enterrer dans les tréfonds de son esprit. L’intensité de son masochisme. Sa décision de s’offrir à Severus. Ne pas savoir ce qu’il ressentait réellement pour elle. Sa couardise, puisqu’elle ne voulait pas savoir. Il avait également mis en avant certaines choses auxquelles elle n’avait pas pensé, comme la force de son amour pour le sombre Maître des Potions, et la possibilité que peut-être, il l’aimait, au vu de ses actions. Sa volonté de mourir pour quelque chose que d’autres pourraient trouver insignifiant, plutôt que de le trahir. Elle laissa tomber sa tête entre ses mains, se sentant minuscule et seule.

Elle se leva et traversa ses appartements jusqu’au laboratoire de sortilèges. Elle remarqua une lumière s’échappant de sous la porte adjacente, celle du labo de potions.

Severus.

Elle courut à la porte et l’ouvrit. Elle entra.

Severus rangeait rapidement ses nouveaux ingrédients dans ses stocks. Il lisait chaque bouteille étiquetée et la plaçait précisément à sa place. Il leva les yeux pour découvrir Hermione dans l’encadrement. Il lui fit un signe de tête poli.

« Bonsoir, Hermione » dit-il, retournant à ses rangements. « Je t’ai cherchée dans tes appartement quand je suis rentré, mais tu n’y étais pas. Je me suis dit que tu étais occupée à la bibliothèque, plongée dans un livre, comme d’habitude. »

Quand Hermione ne répondit pas, Severus cessa de ranger et lui jeta un regard acéré. Elle continua à le fixer comme s’il était un fantôme. Déposant la bouteille d’herbes qu’il avait en main, il sortit de ses stocks et se tint devant elle, l’inquiétude marquant son regard sombre examinant son visage.

« Hermione, qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda-t-il, la prenant par les épaules. « Quelque chose est arrivé ? Tu vas bien ? Parle-moi.

-J’ai envie de toi, Severus » expira-t-elle d’une petite voix.

« Hermione… » commença-t-il

« Je te veux. Maintenant » dit-elle, fondant vers lui, passant ses bras autour de sa taille, et se poussant urgemment contre lui.

« Oui » acquiesça-t-il, baissant les yeux sur elle et se sentant réagir. « Bien sûr… Bien sûr. Viens, laisse-moi t’emmener dans ma cham…

-Non. Ici. Maintenant » murmura-t-elle contre le tissu couvrant son torse.

Il se recula d’elle et observa son regard. Il vit un désespoir silencieux et brûlant en lui. Il verrouilla d’un sort informulé les portes et la cheminette et plaça un sort de silence dans la pièce. Hermione avait commencé à déboutonner ses robes presque avec violence. Elle tremblait. Il durcit immédiatement, le membre tendu contre son boxer.

Elle n’était pas très efficace face à la nuée de boutons. Il saisit ses mains, les embrassa et lui dit « Je vais le faire. Déshabille-toi. »

Il continua à s’activer sur les boutons tandis qu’Hermione tirait son t-shirt par-dessus sa tête, révélant sa belle poitrine. Ses doigts s’activèrent plus vite, son souffle commençant à sortir en halètements. Hermione défit son jean, et l’abaissa avec sa culotte sur ses chevilles pour en sortir et les repousser du pied.

Severus se défit de ses robes et retira son boxer. Elle fut sur lui en un instant, et fit courir ses petites mains sur son corps, comme si c’était la dernière fois qu’elle le toucherait, et descendit les mains pour caresser son épaisse longueur d’une manière qui lui fit bouillir le sang. Elle le tira par elle pour revenir vers la table de laboratoire la plus proche, et sauta sur elle avant de s’installer tout au bord. Severus tenta de l’embrasser mais elle sanglota. « S’il te plaît, juste ça, Severus. »

Il se positionna devant elle et se glissa dans son étroitesse. Elle gémit et frissonna contre lui alors qu’il commençait à s’enfoncer, plutôt hésitant… Il voulait savoir ce qui la poussait. Ce n’était pas de la luxure qu’il avait vue dans son regard… C’était quelque chose de plus intense que cela. Il commença à aller et venir librement, sentant ses étroites parois humides se resserrer et tirer son membre de cette manière incroyable à laquelle il était maintenant familier. Il s’enfonça plus fort, l’animal en lui commençant à ressortir alors qu’elle gémissait son nom et le suppliait d’y aller plus fort. Ses testicules se tendirent en réponse et il l’allongea sur la table pour s’enfoncer jusqu’à la garde, la faisant hurler.

Oui… C’était ça… Juste là. Il se jeta en elle, glissant ses mains sous ses épaules pour pouvoir l’attirer vers lui à chaque profonde pénétration. Il la baisait fort, la transpiration volant de son corps alors qu’elle commençait à lui crier son amour, le déclarant encore et encore, disant qu’il était le seul homme qu’elle désirait, dont elle avait besoin, et il s’enfonça jusqu’à la garde, battant contre ses parois comme un marteau-piqueur humain et appréciant le flot humide qui bruissait à la jonction de leurs corps. Si elle en avait besoin, il lui donnerait. Il aurait traversé son diaphragme, s’il l’avait pu. Elle glissa sur la table et il la ramena rudement vers son membre trempé, dégoulinant d’elle, plongeant encore et encore et encore dans son corps délicieux, son cadeau pour lui, perdu dans le plaisir de sa douceur. Il savait qu’elle n’était pas loin, et accéléra, s’arquant contre elle, observant ses grands yeux ambrés se perdre, sentant les parois de son sexe commencer à pulser de chaleur. Il voulait partir avec elle, cette fois, et commença à lui donner tout ce qu’il avait, le plaisir de son étroitesse caressant son épaisse longueur, faisant monter la pression comme pour attiser un puissant brasier.

« Oui… Oui… Hermione… Oui ! » Il gronda alors que ses testicules se tendaient et qu’elle hurlait, coulant sur son membre si chaudement et se refermant si fort sur lui qu’il eut l’impression d’être immergé dans un volcan vivant, puis il se détendit, son propre feu explosant au travers de sa longueur en un plaisir sauvage et pulsant, un flot éclatant qui fit trembler ses genoux alors qu’il se pressait profondément en elle, et l’emplissait totalement. Ils s’accrochèrent l’un à l’autre, flottant et frissonnant, Hermione expirant encore et encore son amour, Severus haletant contre elle, écoutant ses belles paroles, son cœur serré de passion dépensée. Ils restèrent ainsi un moment, toujours emmêlés, toujours frémissants, leurs cœurs battant comme un seul, et ils retombaient à contrecœur sur terre, et se lovèrent dans les bras l’un de l’autre.

Respirant toujours avec difficulté, Severus releva la tête pour observer son visage. Hermione fixait le plafond, affichant un regard étrange et hanté.

« Hermione… » expira-t-il, toujours haletant. Elle ne répondit pas. « Hermione » émit-il à nouveau, la voix plus pressante.

Son regard ambré tomba sur lui, doux et chaud. « Oui, Severus. »

Il inspira.

« Tu sais que je t’aime, n’est-ce pas ? »

Les yeux d’Hermione s’écarquillèrent de surprise, puis de joie.

« Non » dit-elle doucement. « Je ne savais pas.

-Eh bien, c’est le cas. Je t’aime. Vraiment. »

Hermione émit un soupir, et ce qui ressemblait à un million de larmes de joie.

.

oOo

.

Hermione revint finalement dans ses appartements, toujours heureuse, toujours en larmes, mais insistant sur le fait que Severus avait besoin de se reposer. Mais c’était elle qui avait besoin d’espace, pour profiter de la nouvelle connaissance du fait qu’il l’aimait, après tout. Severus observa la sorcière heureuse partir, souriant intérieurement. Il lui avait dit en termes précis de ne pas s’attendre à des chocolats, et encore moins à des roses, parce qu’il les détestait, et de ne pas s’attendre à ce qu’il s’accroche à elle comme un sixième année hormonal déformé par l’amour, parce que c’était juste inenvisageable. Il n’y aurait pas de danse de Saint-Valentin. Il ne supportait pas les cœurs qu’Albus affichait dans toute la Grande Salle, et il était connu pour s’attaquer aux petits cupidons qui jetaient des flèches depuis le prétendu ciel rose. Ils allaient être adultes et dignes au sujet de cette chose appelée Amour. Hermione avait souri alors qu’il parlait avec emphase, totalement nu, et accepta tous ses termes. Elle l’embrassa une dernière fois pour lui souhaiter bonne nuit avant de repartir en sautillant vers chez elle.

Enfilant son boxer et jetant ses robes au travers de son bras, il rejoignit le sac où ses nouveaux ingrédients de potions reposaient soigneusement. Il le ramassa, prévoyant de le ramener dans ses appartements pour finir son rangement au matin, quand un tissu blanc en tomba, atterrissant en petite pile sur le sol.

Il se pencha, le ramassa et le secoua pour l’examiner. Le masque avait besoin de réparation. Il y avait une petite déchirure à un œil, venant probablement de l’instant où il s’était si vite déshabillé, se précipitant pour cacher ses robes de Mangemort et rejoindre le laboratoire avant qu’elle ne revienne.

Elle ne lui avait pas parlé de son supplice. Peut-être ne le ferait-elle jamais… Mais il pouvait comprendre, d’une certaine manière. Elle ne voudrait pas qu’il sache combien elle avait manqué de prudence, ni lui dire à quel point elle était passée près de la mort. Elle ne voudrait certainement pas partager le tourment psychologique traversé… Des choses qu’il ressentait, qui était remontées à la surface, pour le bien de sa santé mentale. Elle gardait trop en elle. Il n’avait pas été conscient de la profondeur de son amour jusqu’à ce soir. C’était le genre d’amour qui méritait en réponse un amour égal. Il mourrait pour elle, lui aussi, en un instant. Il avait donc répondu vocalement à son amour, et en était heureux. Après tout, son rôle en tant qu’amant était de lui offrir ce dont elle avait besoin.

Il replaça le masque dans son sac, et éteignit les lumières de sa salle de stockage. Il plaça un sort pour empêcher l’accès aux élèves voleurs, et, contrairement à son habitude, chantonna pour lui-même en chemin pour le lit, espérant intensément que sa soudaine et agaçante inclinaison pour les fredonnements disparaîtrait dans les prochains jours.

.

Fin .

.

oOoOoOo

.

.

Note de Ms Figg: Ok… Alors, les romantiques invétérées, vous êtes satisfaites ? Il l’a admis… Merde. Bien sûr, je ne pouvais pas laisser ça arriver normalement… Ses sarcasmes devaient être maintenus à tous prix. J’espère que vous avez aimé. S’il vous plaît, reviewez : )

JW: l’amertume qu’exprime Severus sur le fait d’être espion était par rapport aux nombreuses personnes pensant qu’il était réellement Mangemort.

ANON (et le reste de vous tous): Sors de ma tête ! Lol bien vu. Très bien vu.

.

Aë : Et de 3, plus que 4 ^^

Partie très vite faite (à peine trois jours, entre autres chapitres)… La partie 4 est LARGEMENT plus longue (presque 10 fois plus) ^_^

.

Note de Sockscranberries : Bon, je ne m’attarderai pas sur le fait que Severus a vraiment des attitudes bizarres par moment, mais limite je suis rassurée que ce soit lui qui ait kidnappé Hermione, même si je m’en doutais fortement.

Vivement la prochaine partie !!

.

.

oOoOoOo

.

.

Il serait fou de rage s’il découvrait qu’elle avait été emmenée et failli être tuée par un Mangemort cinglé. Elle devait le lui cacher. (Voilà une trèèès mauvaise décision)

.

« Tu sais que je t’aime, n’est-ce pas ? » (Oooooooooooh !!!)

Les yeux d’Hermione s’écarquillèrent de surprise, puis de joie.

« Non » dit-elle doucement. « Je ne savais pas.

-Eh bien, c’est le cas. Je t’aime. Vraiment. » (waouuuuuh… et bé il en aura mis du temps…) Aë : Pas tant que ça XD On est que quelques mois (hum) après la déclaration d’Hermione…

.

Il le ramassa, prévoyant de le ramener dans ses appartements pour finir son rangement au matin, quand un tissu blanc en tomba, atterrissant en petite pile sur le sol. (je le savais….)(Ah ah ! Je m’en doutais !!)

Question: Qui sait reconnaître le masque de Severus sans vérifier google?

Question: Qui sait reconnaître le masque de Severus sans vérifier google?

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
Tssssss. Vilain Severus, vilain. Elle sera perpétuellement sur le qui-vive maintenant.<br /> Mais c'est pas censé être des masque en argent et pas en tissu ?
Répondre
N
Il me semblait que tu avais commencé wiwt 4 non ? ????
Répondre
A
Oui ^^ <br /> http://aesalys.publications.over-blog.com/2015/07/wiwt4-mais-qu-est-ce-que-j-avais-en-tete-1.html
N
Salut!<br /> J’ai lu tous les écrits de Mrs-Figg que tu as traduit et je voulais savoir si tu avais à disposition la suite de WIWT et si tu allais la traduire? J’ai voulu regarder ailleurs mais je ne les ai pas trouvés en vo. Merci pour tes traductions et leur partage!
Répondre
A
je l'ai et je la traduis ^^
S
Le masque de Sev c'est le 6 *-* mon Dieu que j'ai pût le dessiner :)
Répondre
A
XD
M
J'adore quand Severus est tordu x)
Répondre
A
t'as pas fini d'adorer ^^'