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PTSD 5
Chapitre 5:
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Si Severus Snape avait été un parieur (ce qu’il n’était en aucun cas), il aurait pu parier sur de nombreuses possibilités concernant sa réaction à être forcé à rester assis au milieu d’une thérapie de groupe. (Même Minerva ne pouvait le forcer à participer, mais elle avait eu l’idée étrange que le simple fait d’écouter pourrait ‘aider’… Quoique cela puisse signifier.)
Même en cherchant loin, il n’aurait jamais imaginé en ressentir de la joie réprimée et de la fierté mal placée.
Il n’aurait pas dû penser que l’attaque verbale de Granger sur le thérapeute était drôle. Il n’aurait pas dû se sentir aussi flatté. Mais elle utilisait ses pièges verbaux à lui (parler d’une voix douce et intense), reflétait son élocution (elle n’avait pas la tessiture pour lui rendre justice, mais pour une fois il était incliné à donner des points pour ses efforts), et, plus que tout, elle lâchait les mêmes paroles sarcastiques qu’il aurait utilisées si elle ne l’avait pas réduit au silence.
C’était mieux que le Quidditch.
Ses cheveux frisèrent violemment, semblant vouloir s’échapper de la sorcière fulminante. Merlin lui-même sut que le sorcier qui se tassait devant elle n’espérait rien d’autre que de s’échapper, ce qui ne risquait pas vraiment d’arriver, à présent.
C’était un peu comme observer un chat jouer avec une souris à moitié morte. « Donc, ce que vous nous dites, c’est qu’après avoir passé la première guerre contre Voldemort en France pour éviter de devoir choisir un camp, vous avez passé la seconde au Ministère.. Qui était alors, tout bien considéré, une station thermale pour Mangemorts, sous la tutelle de Thicknesse et Ombrage. Et maintenant, pour des raisons qui, j’en suis sûre, semblent logiques à ce mécanisme d’horlogerie entraîné par hamster qui se fait passer pour un cerveau dans votre crâne, vous êtes assis ici avec des hommes et des femmes qui ont littéralement risqué leur peau et combattu en première ligne, à nous apprendre quelque chose que VOUS n’avez jamais expérimenté… Et qui semble apparemment se résumer aux insignifiantes de recommandations de ‘parler’ et de ‘dévoiler nos sentiments’. » Elle s’interrompit une seconde et caressa amoureusement sa baguette. Severus remarqua que plusieurs élèves levaient leurs sortilèges de bouclier.
Cornichons… Comme si qui que ce fût de censé se montrerait à cette réunion sans son bouclier à pleine puissance.
Le petit homme bafouilla un instant une histoire d’études de cas et du fait que sa propre expérience n’était pas le sujet.
Elle gronda. « Typique de la logique du Ministère. Pourquoi connaître le sujet concerné compterait-il ? Après tout, c’est le même établissement qui nous a expédié Ombrage, c’est à dire le plus inutile des professeurs de DCFM de l’histoire du monde. Qui a besoin de plus que d’une connaissance théorique… N’est-ce pas ? » La sorcière le fixait, visiblement dégoûtée. « D’après votre manque presque total d’expression faciale, j’hasarderai que ce n’était pas ce cela dont vous parliez quand vous m‘avez demandé de ‘dévoiler mes sentiments’. »
Le thérapeute semblait avoir avalé sa langue. Severus était totalement heureux que Minerva ait suggéré de ne plus donner de potion anti-dépression à Miss Granger pour ces sessions. Le thérapeute envoyé par le Ministère avait directement très mal commencé, discutant de son propre ‘passé’. Un homme plus intelligent aurait interrompu Granger avant qu’elle ne soit totalement lancée, mais le Ministère, dans son infinie sagesse, avait envoyé Wendell D. Hindenburg III : un maladroit gratte-papier de seconde zone, qui avait sécurisé sa position via le népotisme, et qui avait parcouru sa carrière sans éclat sans vraiment faire grand-chose.
Chaque fois qu’Hindenburg ouvrit la bouche, Granger le coupa de sa voix acérée.
Severus se demanda si Minerva lui hurlerait dessus s’il se conjurait du pop-corn.
« Professeur Snape ! »
Tiens, l’homme avait finalement réussi à en placer une, et ce cornichon n’avait rien trouvé de mieux que de l’attirer, lui, dans ce bain de sang.
Snape arqua un sourcil noir mais ne daigna pas parler.
« Professeur… Avez-vous le moindre commentaire à ajouter à cette discussion ? »
Ce crétin croyait-il réellement que Severus Snape allait le secourir?
Il ne voulait vraiment pas faire ça. C’était contre son instinct. Mais il n’y avait vraiment qu’une chose qu’il puisse faire. Il lui fallut un moment. Ca allait être douloureux.
« Vingt points pour Gryffondor. »
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oOoOoOo
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Note de I M Sterling: Je voulais juste voir pourquoi Severus voulait droguer Hermione pour la sécurité des autres… Une Hermione farfelue est amusant à écrire, au fait !
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Note de Claire Rogue : Toujours aussi excellent ! Hermione quand elle est lancée, on l’arrête plus. Et c’est vrai que sa façon de parler ressemble beaucoup à celle de Severus. J’aurais presque envie de plaindre Wendell, mais finalement non, c’est encore un crétin de la pire espèce !
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Aë : Merci à Claire Rogue et Cricri ^^
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Cornichons… Comme si qui que ce fût de censé se montrerait à cette réunion sans son bouclier à pleine puissance. (je trouve le sens de cette phrase pas très clair) Aë : Bah pourquoi ?
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Severus se demanda si Minerva lui hurlerait dessus s’il se conjurait du pop-corn. (je crois que oui..) Aë : Ca risque. Mais c’est bon, le pop corn ! (pour moi, une tisane)
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Ce crétin croyait-il réellement que Severus Snape allait le secourir? (C’est mal le connaître…)
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« Vingt points pour Gryffondor. » (Je suis écroulée là xD) Aë : C’est le but ^^ (généreux…)
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